Les Marges

 

Georges LE CARDONNEL

15 juillet 1914

 

Ce n'est point "sotie" que M. André Gide aurait dû intituler cette œuvre, mais sottise. Je ne suis pas plus étonné que cela qu'il ait commis un aussi médiocre livre ; pareille aventure peut arriver au meilleur écrivain. Je le suis davantage qu'il n'ait pas paru s'en apercevoir. Comment cet homme qui a jusqu'ici fait montre d'un esprit critique ´si avertiª que, entre tant de routes, de chemins et de sentiers qu'il connaît trop bien, il n'a pu se décider à choisir, peut-il montrer un tel aveuglement quand il s'agit de lui-même et livrer au public les Caves du Vatican ? Avait-il donc à ce point raison, mais pas comme il l'entendait, quand il écrivait, je ne sais plus où ni quand, qu'il ne savait trop où il allait et que les idées nettes lui semblaient une anticipation de la mort ? Mais les idées troubles sont déjà du moment qui précède l'agonie ! Gide avait cependant, une fois, formulé une belle affirmation esthétique dans une de ses Lettres à Angèle : ´L'œuvre d'art ne s'obtient que par contrainte et par la soumission du réalisme à l'idée de beauté préconçue.ª Il s'empressa d'ailleurs de ne jamais fonder ses admirations sur cette formule chaque fois qu'il s'aventura à parler des vivants. Et s'il lui arriva de reprocher à ses contemporains de sacrifier une beauté qu'ils ignorent pour mieux affirmer leur éphémère personnalité et tirer vanité des difformités de leur pensée et de leur style, il encouragea d'autre part leurs admirations les plus hétéroclites et les plus contradictoires. On pouvait croire que ce n'était là qu'un jeu, le fait d'une perversité de son esprit qui n'était élégante que pour lui-même. Il réservait sans doute, pensait-on, pour son usage personnel l'application de sa belle formule, dont seul il devait se juger digne. Mais voilà que M. Gide pousse cette perversité jusqu'à se mentir à lui-même. Et l'on se demande : ´De qui se moque-t-il ? Est-ce de soi ou a-t-il voulu éprouver jusqu'où irait l'aveuglement à son endroit des fidèles de sa petite religion ?ª

Ah ! Non, il n'y a aucun réalisme soumis à l'idée de beauté préconçue dans ce roman-feuilleton qui s'appelle Les Caves du Vatican. Et si l'on croit deviner ce que M. Gide a voulu faire, c'est pour constater l'abîme qui sépare son intention de sa réalisation.

M. Gide a évidemment dans ce livre désiré sortir de lui-même. Il s'ennuyait dans sa cave et se disait qu'à s'y ronger depuis si longtemps le poing, il n'aurait bientôt plus de poing. Il a voulu prendre ses ébats au dehors, et il est allé se promener dans les Caves du Vatican.

Et puis, il avait écrit La Porte étroite. Des naïfs avaient cru discerner dans ce livre, qui a du moins une valeur d'art, mais que je continue pour ma part à trouver pénible, le signe d'une évolution vers on ne sait quel mysticisme. Des ´catholiquesª qui croient connaître le catholicisme ne virent même pas tout ce qu'avait d'artificiel, de maladif, de faux cette exaltation d'un sacrifice qui n'aboutit et ne peut aboutir à rien, et ils fondèrent naturellement des espérances à l'endroit de M. André Gide. Ce serait à croire que celui-ci a écrit Les Caves du Vatican, par peur d'aller de ce côté, car ce roman qui veut être ironique et satirique a d'évidentes intentions anticléricales et anticatholiques. Malheureusement, quand un écrivain prétend à exercer son ironie ou son esprit de satire à l'endroit de certaines grandeurs, il lui faut posséder des facultés d'ironie et de satire dignes de ces sujets. Nous savons maintenant que ce n'est pas le cas de M. André Gide.

Déjà, dans Isabelle, M. Gide avait montré ses efforts à sortir de lui-même ; il s'y essayait à n'employer plus ce je qui, à la longue, devient insupportable. Mais il avait remplacé cet artifice par un autre plus puéril. À la fin, nous n'étions guère plus avancés qu'au commencement sur la personnalité de cette Isabelle qui avait cependant quelque importance dans une œuvre qui portait son nom. Pas un instant, Gide n'avait réussi à insuffler â son héroïne une vie véritable. En écrivant Les Caves du Vatican, il a non seulement voulu faire une satire, mais encore créer des personnages divers ayant chacun une vie propre. Cet homme fort intelligent n'est point sans s'être rendu compte de ce qui pouvait régénérer le roman contemporain. Il a compris que celui-ci devait sortir de l'ornière du récit psychologique, qu'un horizon plus vaste s'offrait au romancier, qu'il restait au roman à exprimer la complexité de notre vie moderne, à montrer le tragique ou le comique de l'homme dans l'écheveau d'une vie où rien n'arrive sans avoir les plus inattendus retentissements ; où à côté de la vie individuelle des êtres, il y a la vie collective des masses : les uns agissant et réagissant sur les autres. L'écrivain qui aura réussi à exprimer non seulement la vie profonde d'un être, mais encore ses conflits avec tout ce qui l'entoure, et qui sera parvenu à rendre cette complexité en l'ordonnant autour d'une idée centrale, celui-là aura réalisé le roman contemporain où tout l'homme et toute la vie pourront être évoqués dans leur essentiel. Il fera alors collaborer dans une vaste synthèse tous les apports des écoles modernes, qu'il s'agisse du romantisme, du naturalisme, du roman psychologique, du symbolisme et même de l'unanimisme. Et cependant, si cette synthèse est suffisamment réalisée, on ne pourra dire de cette œuvre qu'elle est spécialement romantique ou naturaliste, ou psychologique, ou symboliste, ou unanimiste, elle apparaîtra tout cela ensemble, en étant une transposition supérieure de la vie. Et en fin de compte, quand la réussite sera obtenue, il s'en dégagera une vérité de constatation très simple qui sera toujours une critique de l'homme. Et nous ne voyons pas, en effet, comment une telle œuvre pourrait atteindre à l'œuvre d'art, autrement que ´par la contrainte et la soumission du réalisme à l'idée de beauté préconçueª.

Le désir d'être complexe a certainement hanté M. André Gide quand il a écrit Les Caves du Vatican, et aussi celui de faire une satire et enfin de réaliser une œuvre philosophique. Quel dommage qu'il n'ait pas songé davantage à accomplir une œuvre d'art !

On imagine assez bien que cette "sotie" a dû prétendre tout d'abord au roman d'aventures. C'est ainsi qu'on voit un savant franc-maçon, Anthime Dubois, se convertir à Rome, après avoir eu une vision de la Vierge qu'a suivie la guérison miraculeuse de sa claudication devant laquelle échouaient les efforts de tous les médecins. En retour, il perd sa fortune que détiennent les francs-maçons. Il s'en console sur la promesse que lui fait un Jésuite que l'Église le dédommagera. Comme ce dédommagement tarde à venir, il va voir le pape. Mais voici qu'au retour, il apprend d'un de ses beaux-frères, le romancier catholique Julius de Baraglioul, que ce n'est point le vrai pape qu'il a vu. Celui-ci a été enlevé et une croisade d'argent s'organise pour le délivrer. Anthime Dubois dégoûté, et qui ne retient de toute cette histoire que la perte de sa fortune qu'on ne lui rend pas, et qui sent revenir sa claudication, déclare qu'il redevient franc-maçon. La vérité est que les catholiques crédules sont dans le moment exploités par une bande d'escrocs qui répand le bruit que le pape a été enlevé du St-Siège par le Quirinal avec la complicité des loges, et pour délivrer la Pape, les escrocs organisent des quêtes dans le monde catholique. Dans ce roman, on voit aussi comment un étudiant roumain, Lafcadio, dont les allures sont assez équivoques, découvre son vrai père dans le comte Jules Agénor, dont le fils légitime est le romancier catholique Julius de Baraglioul, beau-frère du savant Anthime Dubois. Et voici que le pseudo roumain Lafcadio, étant tombé brusquement amoureux d'une jeune fille qu'il voit dans la rue, et qui promet sa bourse à qui sauvera deux enfants que met en danger un incendie qui vient d'éclater sous ses yeux, Lafcadio tire héroïquement les deux enfants de l'incendie ; or cette jeune fille, Geneviève, est la propre fille du romancier Julius de Baraglioul. C'est, comme vous le voyez, un livre plein de complications. Les romans les plus touffus de M. de Montépin et de M. Ponson du Terrail sont fort simples à côté de Caves du Vatican. Mais ce n'est pas fini !... Ce Lafcadio a une maîtresse, Carola, qu'il a prise à son ami Protos. Quand il découvre son vrai père, ce qui assure un changement dans sa fortune, il met Carola à la porte. Celle-ci s'en va retrouver à Rome Protos, qui fait partie de la bande qui exploite les catholiques crédules, et c'est en l'aidant dans cette besogne qu'elle est amenée à se glisser dans le lit de Fleurissoire, homme pieux, autre beau-frère de Julius de Baraglioul et qui, de passage à Rome, a été amené comme par hasard dans l'hôtel où opère Carola. Ce Fleurissoire est venu apporter de l'argent pour la croisade et se rencontre avec Protos déguisé en abbé ; celui-ci le conduit chez un faux cardinal. C'est pendant ce séjour à Rome que de Fleurissoire rencontre son beau-frère, le romancier catholique lui raconte l'aventure du Pape, et c'est Julius de Baraglioul qui, à son tour, en fera part à son autre beau-frère Anthime Dubois ce qui déterminera celui-ci à retourner à la franc-maçonnerie. Mais voici que Lafcadio, se trouvant en chemin de fer dans le même compartiment que de Fleurissoire qui retourne à Paris, ne peut résister au désir de jeter pendant la nuit le pauvre veillard sur la voie, par jeu, pour le plaisir de faire le mal et d'accomplir un acte qui restera inexpliqué. D'un compartiment voisin, Protos, qui voyage admirablement grimé, a tout vu. À la station suivante, il dérobe sa valise à Lafcadio, et quelques jours plus tard, l'ayant rencontré, il lui apprendra, sous le déguisement de l'avocat Deflouquebize, comment il faut maquiller un beau crime. Protos, revenu à Rome, est inculpé de l'assassinat de Fleurissoire sur la dénonciation de Carola qu'il a, auparavant, le temps d'assassiner. Lafcadio, revenu à Paris chez Julius de Baraglioul qu'il trouve en deuil de son beau-frère Fleurissoire, lui apprend toute la vérité et qu'il sait que Protos est accusé à sa place. Mais Geneviève, la fille de Julius, la même pour les yeux de qui il avait accompli un sauvetage méritoire, a entendu la confession de Lafcadio ; elle vient le trouver dans sa chambre pendant la nuit, et lui assure, en l'entourant de ses bras, qu'il lui faut aller se livrer à Dieu et non point aux hommes : ´Lafcadio, lui dit-elle, l'Église est là pour vous prescrire votre peine et pour vous aider à retrouver la paix par delà votre repentir. ª

Cependant Lafcadio résiste aux sollicitations d'amour de Geneviève, et lui déclare d'abord que c'est pour être un peu moins indigne d'elle qu'il ira se livrer dès le lendemain :

Geneviève braverait le courroux de son père, l'opinion du monde et ses mépris, mais devant le ton glacé de Lafcadio, le cœur lui manque. N'a-t-il donc pas compris que pour venir ainsi la nuit lui parler, lui faire ainsi l'aveu de son amour, elle non plus n'est pas sans résolution, ni courage, et que son amour vaut peut-être mieux qu'un merci ? Mais comment lui dirait-elle qu'elle aussi, jusqu'à ce jour, s'agitait comme dans un rêve - un rêve dont elle n'échappait pas un instant qu'à l'hôpital où, parmi les pauvres enfants et pansant leurs plaies sensibles, il lui semblait prendre parfois contact enfin avec quelque réalité - un médiocre rêve où s'agitaient à ses côtés ses parents et se dressaient toutes les conventions saugrenues de leur monde, et qu'elle ne parvenait pas à prendre leurs gestes non plus que leurs opinions, leurs ambitions, leurs principes, non plus que leurs personnes même, au sérieux. Fleurissoire ! - Se peut-il qu'ils se séparent ainsi ? L'amour le pousse, l'élance sur lui. Lafcadio la saisit, la presse, couvre son pâle front de baisers.

Ici commence un nouveau livre.

Le lendemain matin, à son réveil, Lafcadio, qui voit par fenêtre grande ouverte ´l'aube où frissonne un arbre du jardinª, change complètement d'avis ; il ne songe plus du tout à se livrer.

Il sera bientôt temps que Geneviève le quitte ; mais il attend encore ; il écoute, penché sur elle, à travers son souffle léger, le vague ruisseau de la ville qui déjà secoue sa torpeur. Au loin dans les casernes, le clairon chante. Quoi ! va-t-il renoncer à vivre ? et pour l'estime de Geneviève, qu'il estime un peu moins depuis qu'elle l'aime un peu plus, songe-t-il encore à se livrer ?

Ainsi finit ce livre, où il y a deux bonnes scènes, celle dont je viens de parler entre Lafcadio et Geneviève, et celle où Lafcadio ne sait pas résister au désir de jeter Fleurissoire sur la voie, comme je l'ai déjà dit, par jeu, par désir de commettre une action qui restera inexplicable, et parce que ce petit vieux l'incommode : Gide, montrant Lafcadio qui compte froidement jusqu'à dix, avant de pousser le pauvre homme du wagon, est vraiment parvenu là à une certaine intensité. On dirait que l'écrivain a cessé à ce moment de faire effort pour s'objectiver. Il semble qu'il soit Lafcadio tout entier et qu'il décrive des impressions vraiment ressenties. J'avoue que je n'aimerais pas beaucoup m'endormir seul, dans un wagon, pendant la nuit, dans la compagnie de M. André Gide. Avec des esprits aussi curieux peut-on jamais savoir ?...

Ce livre d'aventures invraisemblables, où pas un personnage n'est vivant, dont les scènes s'enchaînent comme dans le plus mauvais mélodrame est encore, par malheur, écrit le plus souvent avec une bien fâcheuse platitude. Il y a des pages où l'on voit ce pauvre Fleurissoirese se battant avec les punaises et les moustiques dans les hôtels d'Italie ; elles prétendent à la gaîté et sont plutôt pénibles. Anthime Dubois, qui torture des rats pour surprendre les secrets de la vie, pourrait être un curieux type de savant moderne, mais M. Gide nous a dressé un savant conventionnel, comme on les imaginait il y a vingt ans. L'auteur de la Porte étroite n'excelle pas non plus dans les scènes légères. Il aurait pu être drôle de nous montrer ce vieux dévot de Fleurissoire aux prises avec Carola, mais il eût fallu, pour éviter la vulgarité, une distinction, une grâce, une légèreté dans l'observation ironique qui ne sont guère le fait de M. André Gide, auteur grave qui ne risque de se faire pardonner d'être ennuyeux qu'à la condition d'être profond.

Oh ! Je sais bien qu'il a entendu faire, avec Les Caves du Vatican, un roman plein de dessous ! On y distingue, en effet, d'abord une satire de la papauté et du miracle. J'imagine que c'est là ce que signifie l'histoire de la conversion d'Anthime Dubois et de l'escroquerie au faux pape. Tout cela est d'une invention très plate sous des apparences ingénieuses. Pour faire oublier cette platitude, il faudrait une truculence de style qu'est bien loin de posséder M. Gide. Voilà où l'on voit qu'un style simple, avec les mots essentiels et pas plus, le pur style français que sait écrire, il faut le reconnaître, M. André Gide, porte mal une invention, une pensée, une sensibilité médiocres.

Pour l'employer, il faut avoir vraiment quelque chose à dire, des pensées d'un certain ordre à exprimer ; il est nécessaire de posséder des facultés d'observation assez fortes pour donner à son évocation une composition analogue à celle de la vie. Il n'est pas commode non plus de faire passer sa sensibilité dans peu de mots. Il est plus difficile d'être original en employant le pur style français ; ils le savent bien ceux qui bistournent, contournent le leur à plaisir ; c'est pour nous en faire accroire sur eux ; à défaut d'une beauté qu'ils sont impuissants à nous montrer dans sa nudité, ils la présentent à notre admiration habillée d'oripeaux.

Ce n'est pas moi qui reprocherai à M. Gide de n'avoir pas voulu truquer, mais je suis bien obligé de constater que dans ce livre énorme, qui nous fait assister à des événements si imprévus, il n'y a vraiment, en fin de compte, pas grand chose. J'entends bien que Lafcadio, jetant sans raison par la fenêtre du wagon M. de Fleurissoire, commettant cet acte inexplicable

et qui aura toutes sortes de conséquences, voilà qui au premier abord paraît

fort original !

Oui ! mais nous avions déjà eu l'idée de cela dans le Prométhée mal enchaîné. ´Songez donc, dit le Miglionaire Zeus, une action gratuite ! Il n'y a rien de plus démoralisant...ª On se souvient que le Miglionaire Zeus rencontrait le premier venu dans la rue, lui demandait d'inscrire un nom et une adresse sur une enveloppe, puis il mettait cinq cents francs dans l'enveloppe qu'il envoyait à son destinataire et il giflait celui qui avait écrit le nom et l'adresse. Ces deux actions gratuites de Zeus étaient le point de départ de toutes sortes d'événements logiquement enchaînés, jusqu'au moment où Prométhée, rencontrant ensemble le giflé et le bénéficiaire du billet de cinq cents francs, réunis par le hasard, causait, en appelant son aigle pour venir lui ronger le foie, toutes sortes de désastres que le billet de cinq cents francs ne payait qu'en apparence, si bien que Prométhée, trouvant cet aigle bien embarrassant, décidait de le manger ; mais c'est avec une plume de l'aigle qu'il écrivit cette histoire. Cet aigle de Prométhée, c'est sa conscience... Nous entendons bien que Lafcadio, qui se dispose à aimer Geneviève et n'ira pas se dénoncer, tue lui aussi son aigle. Nous comprenons bien que M. André Gide a probablement voulu nous montrer l'Église comme une farce dans le désordre du monde, symbolisé par tous ces événements extraordinaires et imprévisibles. Si c'est une satire philosophique qu'il a désiré faire, comme il faut préférer son Prométhée mal enchaîné, qui est plus court et tout de même plus nettement pensé, et, si c'est un livre ennuyeux, du moins la langue en est belle...

En réalité, M. Gide, en écrivant Les Caves du Vatican, n'a pas su exactement ce qu'il voulait faire. Sollicité entre diverses routes, il ne s'est pas décidé. II aurait pu certes voler au-dessus de ces routes, planer dessus,- mais il lui a manqué des ailes. Il s'est donc traîné en des chemins divers, roman d'aventures, satire philosophique, que sais-je ?... Il n'a pas vu où il allait, et si les idées nettes sont pour lui une anticipation de la mort, l'absence d'idées nettes, pour une fois, l'a conduit à on ne sait quoi qui n'est pas né.

Numérisation : Maaike Koffeman, pour Gidiana, février 2001.

 

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