Peter FAWCETT, « Notes à propos de la Correspondance Ghéon-Gide ».

B.A.A.G., n° 40, octobre 1978, pp. 54-63 ; et n° 44, octobre 1979, pp. 99-110.

Édition revue et augmentée pour Atag, décembre 1999. Version 2, corrigée le 1er mars 2000.

 

 

© Peter FAWCETT

     

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Texte mis en ligne sur Gidiana le 20 décembre 1999.

 

 

     Tout le monde sait grand gré àJean Tipy et à Anne-Marie Moulènes de nous avoir révélé la Correspondance Ghéon - Gide (1). Toutefois, leur travail d'éditeurs a peut-être été fait d'une manière un peu hâtive, et ces deux gros volumes ne sont pas exempts d'erreurs de diverses sortes. Nous avons déjà eu l'occasion de faire remarquer ailleurs que le mystérieux Bierbaum dont il est fait mention lors de la grande entrevue de Gide avec Jacques-Emile Blanche en août 1902 (Lettre 262) n'est pas le poète allemand Otto Julius Bierbaum, mais l'humoriste anglais Sir Max Beerbohm, dont Gide a transcrit phonétiquement le nom (2) ; et, pour un lecteur anglais tout au moins, il est fâcheux de voir le chef-d'oeuvre de George Eliot appelé Middlemarck (sic) à maintes reprises. Ici, nous n'avons voulu nous occuper que des fautes de classement, malheureusement assez nombreuses, et de préciser la date de composition des lettres dans tous les cas où cela nous a semblé possible.

     Nous identifions chaque lettre par le numéro qu'elle porte dans l'édition. Suit la date proposée par les éditeurs ou relevée par eux sur les manuscrits, avec la date rectifiée par nous sur la droite de la page. Souvent, il ne nous a pas fallu d'autre commentaire parce que, pour arriver à la date exacte, il suffisait de tenir compte du jour de la semaine, du mois ou d'autres indications internes. Partout, nous avons essayé de limiter nos remarques au minimum. Naturellement, nous demandons à nos lecteurs de bien vouloir nous communiquer toute information à leur disposition, qui nous aiderait à compléter la tâche que nous avons entreprise.

(1) Henri GHEON-André GIDE, Correspondance. Texte établi par Jean Tipy. Introduction et notes d'Anne-Marie MOULENES et Jean TIPY. Paris : Gallimard, 1976, 2 vol., 22,5 x 14 cm, 1041 pp.

(2) Voir notre article dans le Times Literary Supplement du 10 décembre 1976, p. 1569.

 

I

4 [septembre 1897]      10 septembre 1897

 

5 [novembre 1897]      4 novembre 1897

  C'est au "premier samedi populaire de poésie ancienne et moderne", donné à l'Odéon le 6 novembre 1897, qu'on a fait lecture de L'Annonce du Printemps de Ghéon. Cette lettre date donc du jeudi précédent.

 

26 [novembre 1898]       11 novembre 1898

La lecture de Saül devant Antoine aurait eu lieu finalement le mardi 15 novembre 1898, d'après une lettre à Raymond Bonheur (v. Le Retour, p. 44).

 

27 [18 mars 1899]      17-24 (?) mars 1899

Bien que datée du 18 mars, il est évident que la rédaction de cette lettre s'étend de la veille jusqu'à environ une semaine plus tard, puisque, selon les indications de la lettre 31, ç'aurait été le samedi 26 que les Gide avaient rebroussé chemin vers Tunis retour de Kairouan et Sousse. On se demandera en effet si ce ne sont pas les notes, dont parle cette dernière, "si mal fichues, si moroses" que Gide n'osait encore les envoyer.

 

28 [mars 1899]      14 mars 1899

C'est la lettre trouvée par Gide à Tunis en y arrivant le 19. Elle devrait précéder la lettre 27.

 

29 19 mars 1899       19-20 mars 1899

 

30 [avril 1899]       28 mars 1899

Ghéon s'enquiert du sort de cette lettre au commencement de la lettre 35.

 

36 18 avri1 [1899]      18-19 avri1 1899

 

38 [avril 1899]      26 avril 1899

Datée d'après la référence, dans ses premières lignes, à la lettre précédente.

 

42 [C.P. 30 juin 1899]      27 juin 1899

Toutefois, voir le commentaire de la lettre suivante.

 

43 [8 juillet 1899]      30 juin 1899

Cette lettre est évidemment de la même date que celle qui est citée dans les notes à Vielé-Griffin, et devait suivre de quelques jours la soirée ratée à Paris. On remarquera pourtant qu'elle ne semble faire état que de deux jours d'intervalle entre cette soirée et le jour où elle fut écrite. Est-ce donc que Gide se serait trompé en commençant la lettre 42, qu'il faudrait alors dater du mercredi 28 juin, ce qui s'accorderait avec la précision fournie par Claude Martin quant à la date de son départ de la capitale (v. La Maturité d'André Gide, p. 384) ?

 

46 [C.P. 4 juillet 1899]      3 juillet 1899

 

47 [11 juillet 1899]      6 juillet 1899

 

50 [C.P. 20 juillet 1899]       7 juillet 1899

Claude Martin précise la date de cette lettre d'après celle de l'arrivée des Bernardbeig à La Roque (op. cit., p. 394). L'enveloppe est sans doute celle de la Iettre 53, à laquelle il faut restituer le post-scriptum qui s'y trouve, tout en lui ôtant le deuxième qu'elle comporte dans le texte et qui conviendrait mieux à la lettre 60, les premiers mots de la lettre 61 lui faisant réplique.

 

51 [juillet 1899]      11 juillet 1899

C'est la lettre qui, selon Ie début de la lettre 52, s'est croisée avec la lettre 49, ce qui nous permet d'en préciser la date.

 

54 [juillet 1899]      28 juillet 1899

Écrlte le lendemain de l'arrivée des Ghéon à Criqueboeuf.

 

55 [C.P. 10 août 1899]       9 août 1899

 

56 [août 1899]      15 août 1899 (?)

Ce n'est qu'avec beaucoup de précautions qu'on osera dater ces lettres se rapportant au séjour des Ghéon sur la côte normande pendant l'été 1899. Nous ne savons pas la date exacte de leur première visite à La Roque, à laquelle se réfère celle-ci. Toutefois, si elle devait avoir lleu, ainsi que nous le fait penser la lettre 55, avant Ie départ des Rouart, cette lettre doit être du mardi 15 août puisque ces derniers quittèrent La Roque le 22 (v. Cl. Martin, op. cit., p. 423).

 

57 [août 1899]      16 août 1899 (?)

C'est évidemment la réponse à la précédente. Ne serait-ce pas en même temps "la lettre officielle" à laquelle se réfère la lettre 63 ?

 

58 [août 1899]       début septembre 1899

Cette lettre prendra sa place entre les lettres 61 et 59.

 

59 [août 1899]       7 septembre 1899

Cette lettre précède de quelques jours seulement le deuxiême séjour des Ghéon à La Roque du 11 au 16 septembre.

60 [août 1899]      31 août 1899

C'est en tenant compte des indications de la lettre 61 qu'on peut préciser la date de celle-ci. Si Ghéon a trouvé le mot de Gide en rentrant de Cabourg et est allé chercher le livre le lendemain samedi, la perte du Nietzsche semblerait avoir eu lieu le mercredi 30 août.

 

62 [septembre 1899]      14 août 1899

Cette lettre, qu'il faut situer pendant le séjour des Rouart et de Quillot à La Roque, semble se référer à la confrontation du général Mercier et de l'ex-président Casimir-Périer qul fit sensation à I'ouverture du second procès Dreyfus. Elle devralt donc précéder la Iettre 56.

 

63 [septembre 1899]      16 août 1899

Cette lettre fait évidemment suite à la précedente, mais qu'y vient falre la conversation dans l'atelier de Pierre Laurens ? Si on en enlevait Ies trois dernières lignes, ne serait-ce pas le racontar qul provoqua la remarque de Glde dans la lettre 48: "Je me suis réjoui de ta visite à Pierre" ? S'agit-il d'une feuille détachée d'une lettre perdue ? Quoi qu'il en soit, on remarquera que L'Eau de vie (sic) n'est qu'un premier projet dans l'esprlt de Ghéon dans cette lettre, ce qui nous oblige à lui faire précéder tout au moins les lettres 61, 58 et 59 où la pièce est déjà en chantier.

 

64 [septembre 1899]       vers le 20 septembre 1899

Date proposée par Claude Martin (op. cit., p. 394), les Ghéon ayant quitté La Roque le 16 septembre.

 

65 [24 septembre 1899]      23 septembre 1899

 

67 [C. P. 6 octobre 1899]      4 octobre 1899

C'est du 2 au 3 octobre que Bonheur a séjourné à La Roque, selon Claude Martin (op. cit., p. 423).

 

72 [1-2 novembre 1899]      30 octobre 1899

La première d'Un Ennemi du peuple eut lieu au Gymnase le lundi 29 octobre 1899.

 

79 [C. P. 5 mars 1900]      4 mars 1900

 

88 [C. P. 5 mai 1900]       4 mai 1900

 

90 16 mai 1900      12 mai 1900

Le 16 mai était un mercredi. Il faut donc dater cette Iettre du samedi précédent, les Gide ayant accompagné Valantine Bernardbeig et Marcel Gilbert au sanatorium de Falkenstein Ie 8.ou 9 mai et étant de retour à Paris quatre ou cinq jours plus tard (v. Cl. Martin, op. cit., p. 460).

 

92 [S. l., s. d.]      10 décembre 1906

Les diverses allusions de cette lettre indiquent que c'est la réponse de Gide à la lettre 488 de Ghéon.

 

96 [8 août 1900]       7-8 août 1900

 

97 [C.P. 10 août 1900]      8-10 août 1900

 

112 [début octobre 1900]      7 octobre 1900

Selon Claude Martin (op. cit., p. 472), Gide est retourné une dernière fois à l'Exposition Universelle avec son petit cousin Paul Ie dimanche 7 octobre, avant de quitter Paris le lendemain.

 

122 [5 janvier 1901]      6 janvier 1901

C'est le samedi raconté par Gide dans le texte de cette lettre qui devrait être Ie 5 janvier, et non le 3. Elle semblerait avoir été écrite le Iendemain.

 

123 [13 janvier 1901]      12 janvier 1901

125 janvier 1901       23 janvier 1901

126 [janvier 1901]      20 janvier 1901

Les Gide sont arrivés à Rome vers le 18 janvier (v. Cl. Martin, op. cit., p. 496).

 

133 [S. l., s. d.]       fin mai 1909

Les allusions de cette lettre aux Monet et à une visite au théâtre permettent de la placer après la lettre 568.

 

148 [fin juillet 1901]       2 juillet 1901

Nous manquons de précisions exactes, mais il semble tout à fait probable que Ghéon a dû entrer en fonctions à Bray-sur-Seine le premier jour du mois. Il aurait donc quitté Paris le 30 juin et cette lettre serait sa réponse à la lettre 145. Ainsi que les deux suivantes, elle devrait précéder la Iettre 146, tandis que la lettre 147 est évidemment le "débris de lettre à peine commencée" et non envoyée dont parle la lettre 151.

 

149 [C.P. 2 août 1901]      vers le 10 juillet 1901

C'est la réponse de Gide à la lettre précédente. L'enveloppe est évidemment celle de la lettre 151.

 

150 [début août 1901] (voir note)      18 juillet 1901

La date ajoutée par Gide paraît exacte puisque c'est le 13, "voici quatre ou cinq jours", que Ghéon est allé passer la soirée à Paris et qu'il se trouve à Bray depuis environ quinze jours. D'après la lettre 151, celle-ci se serait croisée avec la Iettre 146.

 

152 [C.P. 5 août 1901]      4 août 1901

158 [septembre 1901]      4 septembre 1901

 

160 [C.P. 27 septembre 1901]      25-27 septembre 1901

Selon Claude Martin (op.cit., p. 525), c'est les 25 et 26 septembre que Gide a séjourné chez J.-Ém. Blanche.

 

162 [7 octobre 1901]      8 octobre 1901

 

163, 164 et 165

Aucune de ces trois lettres ne semble bien à sa place ici. Jusqu'ici nous ne sommes pas arrivé à les mieux situer, mais on remarquera que la 165 seule d'entre elles qul porte une date, la lettre 165, ne saurait être classée correctement puisque dans Ia Iettre suivante Gide dit qu'il vient de passer trois jours à Paris sans prévenir son ami...

 

169 [octobre 1901]      fin janvier 1905

C'est dans sa première chronique du roman publiée dans L'Ermitage du 15 janvier 1905 que Ghéon écrit:

"M. Léon Blum le fait judicieusement remarquer, un discours politique, un sermon, un essai, un pamphlet, un livre d'histoire peuvent être des oeuvres d'art ; voyez les Philippiques, les Oraisons funèbres, les Provinciales.

Ne subsistent même que les discours, sermons, essais, pamphlets, livres d'histoire, que I'art a marqués de son sceau, malgré qu'il ne soit pas leur objet premier, ni principal -- et voici l'art social dans sa légitimité millénaire. Mais alors que tant de moyens d'instructiorn, de propagande, de polémique, s'offrent à l'artiste social, pourquoi va-t-il dépouiller le roman de cette objectivité artistique, qui est sa raison majeure, au profit d'un intérêt secondaire, sinon tout à fait étranger."

Cette lettre devrait précéder la lettre 398 qui semble lui répondre.

 

179 [4 décembre 1901]      29 novembre 1901

Le 4 décembre 1901 était un mercredi. Cette lettre semble répondre à la lettre 177.

 

180 [décembre 1901]      3 décembre 1901

C'est la réponse de Ghéon à la lettre 178.

 

181 [décembre 1901]      12 décembre 1901

Selon Claude Martin (op. cit., p. 528), qui ne fait aucun état du séjour à Bray auprès de son ami qui aurait précédé son retour définitif, Gide est rentré à Paris le jeudi (sic) 11 décembre, pour aller aussitôt s'entremettre auprès de Fred Natanson afin que les Éditions de la Revue Blanche publient Le Consolateur.

 

184 [décembre 1901]      29 décembre 1901

 

187 [S. l., s. d.]      9-10 juin 1902

La lettre que Gide communique à Ghéon "sans commentaires", phrase reprise dans la lettre 240, qui semble répondre à celleci, serait vraisemblablement la lettre 160 de la Correspondance Jammes-Gide, dont il faut donc rectifier la date au dimanche 8 juin au plus tard.

[Note de 1999: Comme nous l'avons signalé dans le BAAG n° 68, octobre 1985, p. 94, cette lettre est plutôt des 1er-2 juin 1903. La lettre 339 y répond. Aucun besoin de rectifier la date de la lettre 160 de la Correspondance Jammes-Gide.]

 

191 mi-janvier 1902      19-20 janvier 1902

193 [C.P. janvier 1902]      mi-août 1901

Cette lettre se rapporte à la visite de Drouin et de Gide à Bray à la fin d'août 1901 dont Gide annonçait le projet dans la lettre 153. Elle se situerait donc entre les lettres 156 et 157. L'enveloppe semble être celle de la lettre 191.

 

194 [25 janvier 1902]      29 janvier 1902

La "nuit bien curieuse" de Ghéon aux Halles, racontée par Gide dans son Joumal (p. 127), permet de dater cette Iettre.

 

200 [début mars 1902]      2 février 1908 (?)

Cette lettre nous semble peut-être se rapporter à la rencontre manquée qui eut lieu entre les lettres 521 et 522 (cf. Journal, p. 261).

 

202 [C.P. 9 mars 1902]      8 mars 1902

207 [1902]      18 décembre 1902

Cette lettre semblerait être la réponse de Ghéon à la lettre 288.

 

209 [début avril 1902]      2 avril 1902

210 [1902]      4 avril 1902

212 [12-14 avril 1902]      12-14 avril 1903

Il y a confusion des années. Cette lettre devrait évidemment suivre la lettre 318.

 

213 [1902]      vers le 17 avril 1902

217 [avril 1902]      2 mai 1902

Réponse à la lettre 224.

 

218 [C.P. 24 avril 1902]      23-24 avril 1902

219 [avril 1902]      25 avril 1902

220 [C.P. 28 avril 1902]      27 avril 1902

[223 S. l., s. d.      12 juillet 1908

[Note de 1999: Nous avons indiqué dans le BAAG n° 68, octobre 1985, p. 94, que cette lettre peut être datée d'après celle à Dominique Drouin du 11 juillet 1908 citée dans le BAAG n° 45, janvier 1980, pp. 125-6.]

226 [mai 1902]      5 mai 1902

228 [mai 1902]      9 novembre 1908

Le jardinier qui semble filer un mauvais coton dans cette lettre n'est pas celui dont la mort est annoncée dans la lettre suivante, mais "le pauvre Mius", qui s'est finalement tiré de son typhus au debut de 1909 (v Joumal, pp. 271-2). Cette lettre devrait évidemment précéder la lettre 555.

 

230 [12 mai 1902]      11 mai 1902

232 [C.P. 16 mai 1902]      13-16 mai 1902

233 [mai 1902]      16 mai 1902

C'est la lettre à laquelle se réfère la première ligne de la lettre 235.

 

234 [mai 1902]      18 (?) mai 1902

Réponse à la lettre 338.

 

235 [mai 1902]      17 (?) mai 1902

Cette lettre fait suite à la lettre 233 et répond à la lettre 232.

 

236 [mai 1902]      fin mars 1903

Cette lettre devrait précéder la lettre 321. Gide n'a rencontré Sickert pour la première fois qu'en août 1902.

 

237 [21 mai 1902]      22 mai 1902

238 [mai 1902]      25 mai 1902

240 [juin 1902]      14 juin 1902

242 [juin 1902]      4 juin 1902 (?)

Nous avons trouvé l'annonce des représentations du Barbier de Midas d'Édouard Ducoté dans les journaux de l'époque à partir du 31 mai. Cette lettre semble répondre à la lettre 238, mais après quel intervalle ?

 

248 [juillet 1902]      20 juillet 1902 (?)

Cette lettre se trouverait mleux à sa place, semble-t-il, après la lettre 253, étant donné les remarques de Ghéon au sujet de J.-Ém. Blanche.

 

252 [juillet 1902]      27 octobre 1902

L'allusion à la phlébite de Gide permet de situer cette lettre entre les lettres 277 et 278, dont la deuxième sera rouverte pour y répondre.

 

256 [C.P. 25 juillet 1902]      25 avril 1903 (?)

Cette lettre semblerait être la réponse de Gide à la lettre 325.

 

258 [fin juillet 1902]      31 juillet 1902

 

260 [C.P. 14 août 1902]      10-14 août 1902

 

261 [août 1902]      7 août 1902

 

263 [août 1902]      17 août 1902

270 [octobre 1902]      8 (?) octobre 1902

C'est la Iettre qui, d'après le commencement de la lettre 273, s'est croisée avec la lettre 271.

 

276 [octobre 1902]      15 octobre 1902

 

278 [C.P. 28 octobre 1902]      27-28 octobre 1902

 

279 [fin octobre - début novembre 1902]      fin janvier 1903

C'est la lettre à laquelle répond la lettre 299.

 

280 [novembre 1902]      17 novembre 1902

284 [novembre 1902]      26 novembre 1902

 

285 [1902]      29 novembre 1902

286 [C.P. 5 décembre 1902]      30 novembre 1902

289 [20 décembre 1902]      23 (?) décembre 1902

Selon toute vraisemblance, c'est après le départ de Glde, qul devalt passer à Bray le 21 et le 22 décembre, que Ghéon a dû écrire cette lettre.

 

290 [1902]      26 décembre 1902

 

299 [C.P. 26 janvier 1903]      25 janvier 1903

300 [1903]      26 janvier 1903

 

302 [février 1903]      8 février 1903

304 [1903]      17 février 1903

306 [février 1903]      19 février 1903

308 [février 1903]      22 février 1903

310 [4 mars 1903]      3 mars 1903

312 [13 mars 1903]      12 mars 1903

314 [mars 1903]      28 janvier 1903

Réponse de Ghéon à la lettre 299.

 

315 [mars 1903]      14 mars 1903

317 [1903]      20 mars 1903

La soirée racontée par Ghéon est sans doute la sortie à la porte de Wagram annoncée dans la lettre 315.

 

318 [fin mars 1903]      10 avril 1903

C'est la lettre écrite deux jours avant la lettre 212.

 

319 [avril 1903]      23 avril 1903

La lettre qui est jointe à celle-cl est faussement datée : elle est du mercredi 22 avril.

 

320 avril 1903      24 avril 1903

 

321 [avril 1903]      2 avril 1903

Cette lettre doit évidemment dater du début du mois et suivre la lettre 317 d'environ quinze jours. Le suicide du général MacDonald avait eu lieu le 25 mars.

 

323 [avril 1903]      8 avril 1903

 

324 [1903]      23 avril 1903

C'est la lettre reçue par Gide sitôt après avoir fait partir la lettre 319 et à laquelle répond la lettre 320.

 

325 [1903]      24 avril 1903

Réponse à la lettre 319.

 

326 [mai 1903]      30 avril 1903

328 [mai 1903]      4 mai 1903

330 [mai 1903]      11 mai 1903

334 [mai 1903]      17 mai 1903

Cette lettre semble répondre à la lettre 331. Elle devrait précéder la lettre 333.

 

335 [mai 1903]      fin septembre 1903

Cette lettre devrait suivre Ia lettre 353.

 

336 [C.P. 27 mai 1903]      26 mai 1903

 

337 [fin mai 1903]      28 mai 1903

338 [C.P. 2 juin 1903]      17 mai 1902

C'est la réponse de Gide à la lettre 235. La première de Monna Vanna eut lieu le 17 mai 1902, après une répétition générale le 15, et fut suivie d'une troisième et d'une quatrième représentations le 24 et le 31 mai.

 

339 [1903]      4 juin 1903

 

342 [C.P. 18 juin 1903]      17 juin 1903

 

343 [juin 1903]      21 juin 1903

 

345 [1er juin 1903]      26 juin 1903

 

348 [13 juillet 1903]      9 juillet 1903

C'est le soir du 9 juillet que Gide et Drouin ont regagné Cuverville, selon la Correspondance Gide-Valéry (p. 399).

 

349 [juillet 1903]      13 juillet 1903

 

351 [18 août 1903]      12 ou 19 août 1903

 

353 [septembre 1903]      20 septembre 1903

Réponse à la lettre 360.

 

356 [C.P. 11septembre 1903]      10-11 septembre 1903

 

359 [septembre 1903]      16 septembre 1903

 

363 6 octobre 1903      6 novembre 1903

Il y a confusion du mois dans la date de cette lettre.

 

364 [novembre 1903]      20 novembre 1903

 

366 [fin novembre 1903]      20 décembre 1903

Puisque Ghéon vient de déménager, cette lettre ne saurait se situer avant le 15 décembre. Elle répond à la lettre 367.

 

368 [décembre 1903]      3 décembre 1903 (?)

Cette lettre semblerait avoir été écrite avant la réception de la lettre 367.

 

II

     Voici la fin des "Notes" dont le BAAG avait publié la première partie dans sa livraison d'octobre 1978 (n° 40, pp. 54-63). Comme nous l'avons déjà précisé (BAAG n° 41, pp. 106-7), cette liste rassemble, en suivant l'ordre de la Correspondance éditée par nos amis Jean Tipy et Anne-Marie Moulènes, les rectifications, précisions et conjectures, concernant la datation de certaines lettres, proposées par le lecteur attentif et érudit qu'est Peter Fawcett.

     A gauche, le numéro d'ordre de la lettre est immédiatement suivi de la date qui lui est affectée dans l'édition de la Correspondance ; à droite, la date proposée par Peter Fawcett.

(N.D.L.R.)

 

88 C.P. 5 mai 1900      5 mai 1899

Notre ami Kevin O'Neill nous fait remarquer que la chronique de Ghéon à laquelle Gide fait allusion dans cette lettre est sa "Lettre à Angèle" parue dans L'Ermitage de mai 1899. Il faut donc la dater du 5 mai 1899. L'enveloppe serait peut-être celle de la lettre 89.

 

201 mars 1902      7 mars 1902

La lettre 48 de la Correspondance Gide-Blanche nous permet de préciser la date de cette lettre, qui est bien celle que Gide a reçue le lendemain, avant de quitter Paris (v. la lettre 202).

 

254 C.P. 23 juillet 1902      21 juillet 1902

Les lettres 52 et 53 de la Correspondance Gide-Blanche semblent indiquer que celle-ci a été écrite à Cuverville le lundi 21 juillet et mise à la poste dès l'arrivée de Gide à Paris deux jours plus tard.

 

371 janvier 1904      14 mai 1899

La séance Delcassé-Lasies a laquelle cette lettre se réfère est celle de la Chambre des Députés du 12 mai 1899 pendant laquelle Lasies a interpellé le ministre des Affaires étrangères au sujet de ses différends avec M. de Freycinet, ministre de la Guerre, qui venait de démissionner. La lettre 88 (v. plus haut) nous apprend que Gide attendait qu'une dépêche le rappelât à La Roque le 6 ou le 13 mai. Il était toujours à Paris le samedi 13 mai puisqu'il écrivit ce jour-là une lettre à Ruyters que cite Claude Martin (op. cit., pp. 416-7). Il serait donc parti pour La Roque le jour même ou le lendemain, jour où il aurait écrit cette lettre, avant de retourner à Paris le mardi 16 mai. La lettre à Jammes n'a pas été retrouvée.

 

372 1904      février 1904

 

378 1904      27 août 1904

Ghéon étant auprès de Gide le 7 septembre 1904 (v. Journal, p. 143), on pourra préciser la date de cette lettre, qui devrait suivre la lettre 382.

 

379 juillet 1904      30 juillet 1904

Datée d'après la réponse qu'y fait la lettre suivante.

 

382 août 1904      16 août 1904

 

390 C.P. 22 novembre 1904      21 novembre 1904

392 C.P. 26 novembre 1904      25 novembre 1904

 

395 décembre 1904      19 février 1905

Cette lettre répond à la Iettre 403 (q. v.).

 

396 mi-décembre 1904      12 décembre 1904

Le procès Bonjean, qui avait d'abord été assigné à l'audience du 16 décembre 1904, ne passa finalement devant le tribunal d'Évreux que le 6 janvier 1905.

 

397      C.P. 1er janvier 1905 ?

Cette lettre nous semble devoir se rapporter à une époque un peu plus avancée de l'aventure qui lia Gide et Ghéon avec le jeune Maurice Schlumberger, mais vu les coupures il nous est impossible d'en préciser la date davantage. L'enveloppe serait peut-être celle de la lettre 413 (q. v.).

[Note de 1999: Comme nous l'avons signalé dans la Correspondance Gide-Schlumberger, p. 52, note 2, cette lettre est du 9 décembre 1904.]

 

398 février 1905      1er février 1905 (?)

L'Orfeo de Monteverdi fut donné par la Schola Cantorum à la Salle Pleyel le lundi 6 février 1905, et non le vendredi 3.

 

400 C.P. 17 février 1905       31 mars 1905 (?)

L'allusion au "plateau" nous fait placer cette lettre après la lettre 415.

L'enveloppe serait, semble-t-il, celle de la lettre 402.

 

401 S. l., s. d.      12 janvier 1907

Cette lettre semble répandre à la lettre 503 (q. v.).

 

402 18 février 1905      17 février 1905

 

403 février 1905      18 février 1905

 

412 S. l., s. d.       vers le 31 décembre 1904

413 S. l., s. d.      1er janvier 1905

Ces deux lettres nous semblent se rapporter aux fêtes du Nouvel An. La troupe de Coquelin n'a donné Tartuffe et Les Précieuses ridicules en matinée que le jeudi 5 et le jeudi 12 janvier.

 

414 S. l., s. d.      vers le 24 avril 1905 (?)

Cette lettre nous semble faire partie de celles écrites à Hendaye en avril 1905. Devrait-elle suivre la lettre 417 ?

 

418 C.P. 9 mai 1905      8 mai 1905

 

419 C.P. 12 mai 1905

Les trois dernières lignes de cette lettre ne semblent pas s'y rapporter. Seraient- elles un mot écrit le 26 avril 1905, toujours sous le coup de la lettre de Ghéon à laquelle se réfère la lettre 414 ?

 

420      mai 1905 16 ou 23 novembre 1905

Cette lettre devrait suivre la lettre 445.

 

428 août 1905      7 août 1905

 

430 entre le 11 et le 15 août 1905       12 août 1905

 

436 24 septembre 1905      23 septembre 1905

 

437 fin septembre 1905       27 septembre 1905

 

440 8 octobre 1905      11 octobre 1905

Il est possible que la date attribuée à cette lettre soit celle de la lettre 165, qui trouverait donc sa place avant celle-ci.

 

441 1905      5 septembre 1905 (?)

Cette lettre semble devoir se placer entre les lettres 433 et 434.

 

444 C.P. 12 novembre 1905      10 novembre 1905

 

446 C.P. 4 décembre 1905      4 décembre 1904

Cette lettre devrait suivre la lettre 394.

 

449 C.P. 30 décembre 1905       29 décembre 1905

 

453      janvier 1906 décembre 1905 (?)

454 début janvier 1906      16 décembre 1905 (?)

C'est l'allusion dans la lettre 451 à la seconde de ces deux lettres qui nous les fait dater d'une époque un peu antérieure. L'article de Ghéon sur Farrère fut terminé dès avant le 24 décembre 1905 (v. lettre 448).

 

456      janvier 1906 16 janvier 1906

 

458      janvier 1906 25 janvier 1906

La première du Roi Candaule au Volkstheater de Vienne eut lieu le 27 janvier 1906.

 

461      février 1906 16 décembre 1907

Cette lettre devrait précéder la lettre 519. Les changements dont parle Ghéon sont ceux qu'il vient d'apporter au manuscrit de L'Adolescent à la suite de la lecture partielle qu'il en a faite devant Gide, Ruyters, Copeau et Schlumberger à la mi-novembre 1907 (v. Journal, pp. 254-5). Le samedi 21 décembre fut donnée au programme de l'Opéra-Comique l'lphigénie en Aulide de Gluck.

 

462 février 1906      15 février 1906

 

463 C.P. 13 mars 1906      12 mars 1906

 

465 17 mars 1906      16 avril 1906

C'est la lettre à laquelle répond la suivante.

 

467 24 avril 1906      25 avril 1906

 

471 juin 1906      6 juin 1906

 

472 juin 1906      12 juin 1906

 

473 juin 1906      25 juillet 1906

C'est sans doute le "mot un peu vif" auquel se réfère la lettre 476.

 

474 juillet 1906      vers le 28 juillet 1906

Écrite la veille du départ des Gide de Schönbrunn, cette lettre devrait suivre la lettre 476.

 

476 fin juillet 1906      26 juillet 1906

 

478 C.P. 17 septembre 1906      16 septembre 1906

 

479 septembre 1906      21 septembre 1906

 

483 20 novembre 1906      21 novembre 1906

 

485 21 novembre 1906      7 novembre 1906

Cette lettre semble répondre à la lettre 481. Gide en aurait transféré la date du cachet postal par erreur sur la lettre 476.

 

486 9 décembre 1906      6 décembre 1906

487 décembre 1906      7 ou 8 décembre 1906

 

489 décembre 1906      3 décembre 1906

C'est le lundi 3 décembre 1906 qu'eut lieu la répétition générale de Jules César.

 

490 21 décembre 1906      octobre 1907 (?)

491      décembre 1906 octobre 1907 (?)

Ces deux lettres semblent mal placées ici. Ne seraient-elles pas plutôt d'octobre 1907, à la suite de la lettre 515 ?

 

492 28 décembre 1906      15 février 1907

493 fin décembre 1906      16 février 1907

494 fin décembre 1906      17 février 1907

Ghéon n'ayant visité le Salon Automobile que le 11 décembre 1906 (v. lettres 488 et 492 - "Salon d'Automne" a été mis par erreur dans la première), il est peu vraisemblable qu'il ait pris livraison de sa nouvelle voiture avant la fin du mois. Il nous semble donc que la date ajoutée par Gide à la lettre 494 a toutes les chances d'être exacte, ce qui nous permet aussi de dater les deux autres. C'est pendant le petit séjour qu'il fit à Paris à cette occasion que Ghéon aurait perdu la clef de la maison de Gide à Auteuil ainsi que le rapporte la lettre 505.

 

495 31 décembre 1906      2 janvier 1907

 

497 1907      8 janvier 1907

 

498 1907      21 ou 28 décembre 1906

L'allusion au Nouvel An nous fait situer cette lettre avant la fin de décembre 1906.

 

500 S. l., s. d.      12 février 1907

Le "médiocre mystère" dans lequel figurait de Max fut sans doute Notre-Dame de Paris, que Gide alla voir le 10 février 1907 (v. Journal, p. 238).

 

502 1907      1er février 1907

 

503 2 février 1907      11 janvier 1907

Cette lettre devrait suivre la lettre 499. Finalement, c'est le samedi soir 12 janvier que Ghéon est venu à Paris (v. Journal, p. 231).

 

506 début avril 1907      5 avril 1907

509 C.P. 5 mai 1907      7 mai 1907

 

510 mai 1907      8 mai 1907 (?)

Cette lettre a pu se croiser avec la suivante.

 

512 fin mai 1907      25 mai 1907

 

513 C.P. 18 juin 1907      17 juin 1907

 

514 août 1907      13 août 1907

Selon Auguste Anglès (André Gide et le premier groupe de la Nouvelle Revue Française, 1890~1910, p. 92), Gide a débarqué à Saint-Brelade de Jersey vers le 15 août 1907, date que confirmerait cette lettre.

[Note de 1999: D'après les indications fournies par la Correspondance Gide-Copeau, t. 1, p. 238, Gide serait arrivé à Jersey une semaine plus tôt. Cette lettre est donc du 6 août 1907.]

 

517 décembre 1907      2 décembre 1907

 

518 C.P. 5 décembre 1907      3 décembre 1907

La première partie du Veinachts Oratorio figurant au programme du Conservatoire le dimanche 1er décembre, Gide a dû écrire cette lettre le mardi 3.

 

522 fin janvier 1908      7 février 1908

Gide se trouvait grippé à partir du dimanche 2 février (v.Journal, p. 261).

 

525 C.P. mars 1908      3 mars 1908 (?)

Gide devant quitter Paris pour la Riviera italienne dès le lendemain puisqu'il y a une lettre de Madeleine adressée d'Auteuil en date du 4 mars 1908 (v. Claude Martin, op. cit., p. 560), on se demandera si cette lettre est correctement placée.

 

526 mars 1908       8 mars 1908

 

528 mars 1908      23 mars 1908

Le vernissage des Indépendants eut lieu le 20 mars 1908.

 

530 avril 1908      31 mars ou 7 avril 1908

 

531 Pâques 1908      20 avril 1908

 

532 12 avril 1908      11 avril 1908 (?)

Hippolyte et Aricie, annoncé d'abord pour le 22 et le 24 avril, puis pour le 29 avril, puis pour le 5 et le 8 mai, passa finalement à l'Opéra en répétition générale le 10 et en première le 13 mai ; Boris Godounov passa en première le 19 mai. Toutefois il nous semble que la date attribuée par Gide à cette lettre a quelque chance d'être exacte, comme celle de son cachet postal, à moins que le Bach auquel Ghéon fait allusion ne soit pas la Passion selon saint Matthieu, donnée le 14 avril au Trocadéro, mais une des répétitions publiques données par la Société J.-S. Bach à la Salle Gaveau, le 28 avril et le 5 mai. D'aprés son Journal (p. 266), Gide aurait été à Cuverville entre le 2 et le 16 mai.

[Note de 1999: La lettre 558 (q.v.) nous fait pencher plutôt pour le 25 avril 1908 comme date de celle-ci.]

 

533 avril 1908      vers le 15 avril 1908 (?)

534 avril 1908      16 avril 1908 (?)

Comme pour beaucoup de ces lettres du printemps 1908 nous manquons des informations précises qui nous permettraient de dater celles-ci avec quelque assurance. Cependant la lettre 534, qui a l'air de répondre à la lettre 533, est peut-être celle à laquelle répond la lettre 531. Nous les datons donc, à titre d'hypothèse, de la semaine précédente.

 

535 24 avril 1908      22 avril 1908 (?)

Il faudrait supposer que Ghéon est venu à Paris le mardi 21 avril si cette lettre est correctement placée.

 

538 juillet 1908      20 juillet 1908

 

541 6 août 1908      5 août 1908

 

544 septembre 1908       14 septembre 1908

 

545 septembre 1908       23 septembre 1908

Cette lettre devrait suivre la lettre 548.

 

547 septembre 1908      18 septembre 1908

 

548 septembre 1908      20 septembre 1908

 

549 septembre 1908      29 août 1908

Cette lettre nous semble faire état d'un saut que Gide aurait fait à Paris vers la fin d'août 1908. Dans ce cas elle devrait suivre les lettres 576 et 675 (q v.).

 

550      C.P. 20 septembre 1908 ?

Cette lettre semble s'être glissée dans l'enveloppe de la lettre 548.

 

553 octobre 1908      23 octobre 1908

 

558 décembre 1908      28 avril 1908

La Schola Cantorum a donné la Messe en si mineur de Bach à la Salle Gaveau en deux parties le vendredi 1er et le vendredi 8 mai, avec répétitions publiques le 30 avril et le 7 mai respectivement. Gide étant à Cuverville pendant les quinze jours qui ont précédé le 16 mai (v. Journal, p. 266), on datera cette lettre du mardi 28 avril.

 

562 fin janvier 1909      6 février 1909

Le banquet de La Phalange eut lieu le 11 février 1909. Gide est donc allé voir Isadora Duncan pour la première fois le samedi 6 février.

     

564 début avril 1909      23 avril 1909

C'est sans doute à son retour de Paris après son voyage en Italie que Gide a vu Griffin. Cette lettre devrait suivre la lettre 565.

 

568 mai 1909      15 mai 1909

C'est le jeudi 13 mai, après un déjeuner chez Gide, que Jammes a donné lecture de ses Proses sur Bernadette (v. Journal, pp. 273-4).

 

570 vers le 10 juillet 1909      12 juillet 1909

 

576 début septembre 1909      21 août 1909

Cette lettre semble répondre à la lettre 542.

 

583 novembre 1909      vers le 16 février 1911

Fermina Marquez n'est sorti en volume qu'en 1911. Hérold fit l'éloge de L'Inquiète de Jean Richard dans le Mercure du 16 février 1911.

 

587 13 décembre 1909      début décembre 1909

Cette lettre nous semble devoir se placer entre les lettres 584 et 585.

 

588 C.P. janvier 1910      27 décembre 1909

C'est le 27 décembre 1909 que Gide est allé classer les papiers de Philippe au quai Bourbon (v. Correspondance Jammes-Gide, p. 269).

 

589 janvier 1910      7 janvier 1910

D'après Auguste Anglès (op. cit., p. 430), cette lettre porte le cachet postal du 7 janvier 1910.

 

590 janvier 1910      7 janvier 1910

Écrite le même jour que la précédente.

 

592 janvier 1910      octobre 1910

Ainsi que le fait remarquer David Roe dans son édition de la Correspondance Gide-Vandeputte (v. BAAG n° 37, janvier 1978, p. 38), cette lettre est d'octobre 1910. Elle devrait précéder la lettre 621.

 

594 2 février 1910      30 janvier ou 6 février 1910

 

596 12 février 1910      11 février 1910

Le 12 était un samedi.

 

601      mars 1910 été 1900 (?)

Cette lettre nous semble devoir se rapporter à l'époque de l'Exposition Universelle de 1900. La carte postale à laquelle elle se réfère est la lettre 609.

 

608 juillet 1910      vers le 6 ou le 7 juillet 1910

La date de cette lettre est précisée par Auguste Anglès (op. cit., p. 439).

 

609 juillet 1910      été 1900 (?)

Voir à la lettre 601 ci-dessus.

 

610 fin juillet 1910       22 juillet 1910

C'est le samedi 23 juillet, selon Auguste Anglès (op. cit., p. 285), que Rivière a quitté Cuverville.

 

612 fin août 1910      23 août 1910

 

615 fin août 1910      vers le 10 septembre 1910

Cette première décade de Pontigny eut lieu entre le 10 et le 19 septembre.

 

622 octobre 1910      25 octobre 1910

624 octobre 1910      27 octobre 1910

 

628 décembre 1910       2 décembre 1910

 

629 C.P. 12 décembre 1910      16 décembre 1910 (?)

La lecture à laquelle cette lettre se réfère pourrait être celle d'Isabelle que Gide projeta d'abord pour le samedi 17 décembre chez les Van Rysselberghe, puis décommanda (v. Auguste Anglès, op. cit., p. 312).

 

632 C.P. 29 janvier 1911      vers le 27 janvier 1911

La conférence à laquelle Gide fait allusion serait sans doute, ainsi que nous le suggère notre ami Kevin O'Neill, la séance de lecture des poètes de l'Abbaye qui eut lieu le dimanche 29 janvier 1911 à l'Union pour la Vérité. Il faut donc dater cette lettre de quelques jours auparavant. La répétition générale à laquelle se réfère la lettre 631 serait celle du Marchand des passions de Maurice Magre et de Nabuchodonosor de Maurice de Faramond au théâtre des Arts, annoncée d'abord pour le 28 janvier, mais remise finalement au 29.

 

635 février 1911      mars 1911

Nous daterons cette lettre plutôt de mars 1911, étant donné que la suivante semble y répondre.

 

636 mars 1911      11 mars 1911 (?)

637 mars 1911      12 mars 1911 (?)

638 mars 1911      13 mars 1911

Ces trois lettres semblent faire suite l'une à l'autre. On les datera toutes d'après les allusions de la dernière.

 

639 mars 1911      15 mars 1911

Gide aurait reçu la précédente le jour même.

 

641 mars 1911      17 mars 1911

 

642 C.P. 19 mars 1911       18 mars 1911

 

643 avril 1911      27 mars 1911

La visite de Griffin serait probablement celle dont Gide fait le récit dans son Journal du même jour (p. 329).

 

645 mai 1911       7 avril 1911

C'est le 8 avril 1911 qu'eut lieu à l'Odéon la première de La Lumière de Georges Duhamel.

 

648 juillet 1911      24 juillet 1911

Gide a quitté Londres le 21 juillet (v. Correspondance Gide-Gosse, p. 60).

 

649 été 1911       5 juillet 1911 (?)

Cette lettre dut sans doute suivre immédiatement la publication de l'article de Ghéon sur D'Annunzio.

 

650 septembre 1911      15 septembre 1911

Cette lettre semblerait répondre à la suivante.

 

653 1er décembre 1911      1er décembre 1926

La pièce de Ghéon à laquelle cette lettre fait allusion est Les Trois Sagesses du vieux Wang dont la première eut lieu au théâtre de l'Atelier le 1er décembre 1926.

 

655 décembre 1911       8 novembre 1911

La répétition générale du Pain eut lieu le 7 novembre 1911. Cette lettre fut écrite le lendemain.

 

656 décembre 1911      7 novembre 1911

Écrite sans doute à la sortie de la répétition générale du Pain.

 

657 janvier 1912      novembre ou décembre 1911

Sans doute cette lettre est-elle de novembre ou de décembre 1911, étant donné que la dernière représentation du Pain eut lieu le 26 novembre 1911.

 

658 mars 1912      3 mars 1912

 

659 mars 1912      9 mars 1912

 

660 mars 1912      27 mars 1912

Étant donné l'allusion à Copeau, cette lettre devrait sans doute suivre la lettre 667.

 

664 1912      avril-mai 1911

Il faut rapporter cette lettre aux suites de la maladie de Ghéon au printemps 1911. Elle précéderait peut-étrc la lettre 644.

[Note de 1999: En nous appuyant sur la lettre 372 de la Correspondance Gide-Copeau, qui est elle-même du 17 avril 1911, nous pouvons dater celle-ci du 18 avril 1911.]

 

665 mars 1912      15 mars 1912

 

666 30 mars 1912      20 mars 1912

Lettre a laquelle répond la suivante.

 

668 avril 1912      12 avril 1912

Cette lettre précéderait de quelques jours, semble-t-il, la rencontre des deux amis à Pise le 16 avril (v. Journal, p. 379).

 

673 juillet 1912      début août 1912

L'article de Lucien Maury a paru dans la Revue Bleue du 10 août 19I2.

 

675 C.P. 4 juillet 1912      22 août 1908

C'est la réponse à la lettre 576 (q. v.). L'enveloppe est peut-être celle de la lettre 674.

 

683 septembre 1912      17 septembre 1912

Cette carte postale devrait sans doute précéder la lettre 682.

 

684 C.P. 10 septembre 1912       fin septembre 1912

Gide est rentré à Paris le jeudi 3 octobre 1912.

 

687 3 octobre 1912       8 octobre 1913

C'est la lettre à laquelle répond la lettre 715.

 

692 décembre 1912       vers le 1er juillet 1911

Cette lettre devrait précéder la lettre 649 (q. v.).

 

694 C.P. 13 février 1913      12-13 février 1913

 

695 février 1913      début mars 1913

Gide n'a réagi à l'annonce du Mystère de Proserpine en écrivant une lettre à Florent Schmitt que le 7 mars 1913 (v. l'édition critique de Proserpine - Perséphone par Patrick Pollard, p. 27).

     

696 février 1913      15 février 1913

 

697 avril 1913       vers le 22 mars 1913

Gide est rentré à Paris le 25 mars pour en repartir le 26 (Correspondance Gide-Suarès, p. 71).

 

700 avril 1913      septembre 1912

C'est en septembre 1912 qu'eut lieu l'aventure que Gide raconte dans "Acquasanta ".

 

701 avril 1913      8 mai 1913

 

702 avril 1913      9 mai 1913

 

706 26 juin 1913      25 juin 1913

 

709 juillet 1913      janvier 1913 (?)

Cette lettre semble être de janvier 1913 au plus tard, étant donné l'allusion à "L'Épreuve de Florence". L'"excellente lettre" de Ghéon serait-elle la lettre 693, que Gide aurait reçue à son retour de Londres ?

 

713 septembre 1913      19 septembre 1913

 

714 fin septembre 1913      28 septembre 1913

 

715 9 octobre 1913      10 octobre 1913

 

720 mars 1914      11 mars 1914

 

721 1914      début mars 1911

C'est dans La N.R.F. de mars 1911 qu'ont paru une note rectificative au sujet de La Légende ailée de Bellérophon Hippalide de Vielé-Griffin et une note -- anonyme -- sur le même poème.

 

722 4 juin 1914       fin mai 1914

C'est la carte que Gide a trouvée en arrivant à Cuverville le jeudi 4 juin (v. lettre 724).

 

723 C.P. juin 1914      4 juin 1914

 

728 été 1914      13 juin 1914

 

732      C.P. 18 juillet 1914 ?

La date attribuée à cette lettre ne saurait être exacte. L'enveloppe dans laquelle elle s'est glissée serait celle d'une lettre perdue à laquelle répond la lettre 733.

 

733 juillet 1914       20 juillet 1914

 

736 août 1914      10 août 1914

C'est la carte-lettre à laquelle Gide répond dans la suivante.

 

759 16 août 1915      15 août 1915

 

768 janvier, février 1916      fin février 1918

Lettre à laquelle répond la Iettre 802.

 

771 C.P. 8 février 1916       6 février 1916

 

772 11 mars 1916      11 mars 1932

Charles Gide mourut en 1932.

 

787 5 août 1916      3 août 1916

 

788 1916       2 août 1916

 

790 6 mars 1917      6 avril 1917

Ghéon s'est trompé de mois en datant cette lettre.

 

810 Mardi Gras 1919      4 mars 1919

 

811 11 février 1919      11 mars 1919

C'est évidemment la réponse à la lettre précédente.

 

822 novembre 1919      6 novembre 1919

 

823 1919      14 ou 21 janvier 1920

Gide fut retenu par une grippe à Dudelange au début de 1920 (v. Correspondance Gide-Valéry, p. 477).

[Note de 1999: La lettre 47 de la Correspondance Gide-Dorothy Bussy permet de dater celle-ci du 21 janvier 1920.]

 

826 Jour de l'Ascension 1920      13 mai 1920

 

828 mai 1920      21 mai 1920

La répétition générale du Pendu dépendu eut lieu le 25 mai 1920.

 

830 fin janvier 1921       31 janvier 1921

839 novembre 1926      31 octobre 1926

 

852 Lundi de Pâques 1939      10 avril 1939

Peter FAWCETT :

     Après des études à l'université d'Oxford (1960-1967), obtient un poste d'Assistant Lecturer à l'université de Leicester, où toute sa carrière s'est effectuée. Promu Senior Lecturer en 1995, il y est Directeur du Département de Langues Modernes de 1995 à 1999. Actuellement, Senior Lecturer (Associate). Sa thèse de doctorat (1971, Université d'Oxford) a pour sujet : «The Aesthetic Foundations of André Gide's Fiction». A édité, avec Pascal Mercier, la Correspondance André Gide-Jean Schlumberger (Gallimard, 1993). Outre sa collaboration régulière au Times Literary Supplement, ses principaux articles sont « Bloomsbury et la France » in Virginia Woolf et le groupe de Bloomsbury (10/18, 1977), « 'Le Portrait de cette âme de femme' -- Alissa dans La Porte étroite » in Lectures d'André Gide (PUL, 1994), et « Le Voyage dans le Journal et dans les romans de R. Martin du Gard » in L'Ecrivain et son Journal, Cahiers RMG5 (Gallimard, 1996). Il prépare actuellement, en collaboration avec Pascal Mercier, une édition de la Correspondance Gide-Louÿs-Valéry.