Peter FAWCETT, « Notes
à propos de la Correspondance Ghéon-Gide ».
B.A.A.G., n° 40, octobre
1978, pp. 54-63 ; et n° 44, octobre 1979,
pp. 99-110.
Édition revue et
augmentée pour Atag, décembre 1999. Version
2, corrigée le 1er mars 2000.
© Peter FAWCETT
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texte est la propriété intellectuelle
de son auteur. La reproduction à des fins personnelles
est autorisée. Toute citation doit être
effectuée dans le respect de l'auteur et conformément
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le début de la p. 5 dans l'édition originale. |
Texte mis en ligne sur Gidiana
le 20 décembre 1999.
Tout le monde
sait grand gré
àJean Tipy et à Anne-Marie
Moulènes de nous avoir révélé
la Correspondance Ghéon - Gide (1). Toutefois,
leur travail d'éditeurs a peut-être été
fait d'une manière un peu hâtive, et ces deux
gros volumes ne sont pas exempts d'erreurs de diverses sortes.
Nous avons déjà eu l'occasion de faire remarquer
ailleurs que le mystérieux Bierbaum dont il est fait
mention lors de la grande entrevue de Gide avec Jacques-Emile
Blanche en août 1902 (Lettre 262) n'est pas le poète
allemand Otto Julius Bierbaum, mais l'humoriste anglais Sir
Max Beerbohm, dont Gide a transcrit phonétiquement
le nom (2) ; et, pour un lecteur anglais tout au moins,
il est fâcheux de voir le chef-d'oeuvre de George Eliot
appelé Middlemarck (sic)
à maintes reprises. Ici, nous n'avons voulu nous occuper que
des fautes de classement, malheureusement assez nombreuses,
et de préciser la date de composition des lettres dans
tous les cas où cela nous a semblé possible.
Nous identifions chaque lettre par le numéro qu'elle porte
dans l'édition. Suit la date proposée par les
éditeurs ou relevée par eux sur les manuscrits,
avec la date rectifiée par nous sur la droite de la
page. Souvent, il ne nous a
pas fallu d'autre commentaire parce que, pour arriver à
la date exacte, il suffisait de tenir compte du jour de la
semaine, du mois ou d'autres indications internes. Partout,
nous avons essayé de limiter nos remarques au minimum.
Naturellement, nous demandons à
nos lecteurs de bien vouloir nous communiquer toute information à
leur disposition, qui nous aiderait à compléter
la tâche que nous avons entreprise.
(1) Henri
GHEON-André GIDE, Correspondance. Texte établi par Jean Tipy. Introduction et notes d'Anne-Marie
MOULENES et Jean TIPY. Paris : Gallimard, 1976, 2 vol.,
22,5 x 14 cm, 1041 pp.
(2) Voir notre
article dans le Times
Literary Supplement
du 10 décembre 1976, p. 1569.
I
4 [septembre 1897] 10
septembre 1897
5 [novembre 1897] 4
novembre 1897
C'est au "premier
samedi populaire de poésie ancienne et moderne", donné
à l'Odéon le 6 novembre 1897, qu'on a fait lecture
de L'Annonce du Printemps
de Ghéon. Cette lettre date donc du jeudi précédent.
26 [novembre 1898]
11 novembre 1898
La lecture de Saül devant Antoine aurait
eu lieu finalement le mardi 15 novembre 1898, d'après
une lettre à Raymond Bonheur (v. Le
Retour, p. 44).
27 [18 mars 1899] 17-24
(?) mars 1899
Bien que datée
du 18 mars, il est évident que la rédaction
de cette lettre s'étend de la veille jusqu'à
environ une semaine plus tard, puisque, selon les indications
de la lettre 31, ç'aurait été le samedi
26 que les Gide avaient rebroussé chemin vers Tunis
retour de Kairouan et Sousse. On se demandera en effet si
ce ne sont pas les notes, dont parle cette dernière,
"si mal fichues, si moroses" que Gide n'osait encore les envoyer.
28 [mars 1899] 14
mars 1899
C'est la lettre trouvée
par Gide à Tunis en y arrivant le 19. Elle devrait
précéder la lettre 27.
29 19 mars 1899
19-20 mars 1899
30 [avril 1899]
28 mars 1899
Ghéon s'enquiert
du sort de cette lettre au commencement de la lettre 35.
36 18 avri1 [1899] 18-19
avri1 1899
38 [avril 1899] 26
avril 1899
Datée d'après
la référence, dans ses premières lignes,
à la lettre précédente.
42 [C.P. 30 juin 1899]
27 juin 1899
Toutefois, voir le commentaire
de la lettre suivante.
43 [8 juillet 1899] 30
juin 1899
Cette lettre est évidemment
de la même date que celle qui est citée dans
les notes à Vielé-Griffin, et devait suivre
de quelques jours la soirée ratée à Paris.
On remarquera pourtant qu'elle ne semble faire état
que de deux jours d'intervalle entre cette soirée et
le jour où elle fut écrite. Est-ce donc que
Gide se serait trompé en commençant la lettre
42, qu'il faudrait alors dater du mercredi 28 juin, ce qui
s'accorderait avec la précision fournie par Claude
Martin quant à la date de son départ de la capitale
(v. La Maturité d'André
Gide, p. 384) ?
46 [C.P. 4 juillet 1899]
3 juillet 1899
47 [11 juillet 1899] 6
juillet 1899
50 [C.P. 20 juillet 1899]
7 juillet 1899
Claude Martin précise
la date de cette lettre d'après celle de l'arrivée
des Bernardbeig à La Roque (op.
cit., p. 394). L'enveloppe est
sans doute celle de la Iettre 53, à laquelle il faut
restituer le post-scriptum qui s'y trouve, tout en lui ôtant
le deuxième qu'elle comporte dans le texte et qui conviendrait
mieux à la lettre 60, les premiers mots de la lettre
61 lui faisant réplique.
51 [juillet 1899] 11
juillet 1899
C'est la lettre qui,
selon Ie début de la lettre 52, s'est croisée
avec la lettre 49, ce qui nous permet d'en préciser
la date.
54 [juillet 1899] 28
juillet 1899
Écrlte le lendemain
de l'arrivée des Ghéon à Criqueboeuf.
55 [C.P. 10 août
1899] 9 août 1899
56 [août 1899] 15
août 1899 (?)
Ce n'est qu'avec beaucoup
de précautions qu'on osera dater ces lettres se rapportant
au séjour des Ghéon sur la côte normande
pendant l'été 1899. Nous ne savons pas la date
exacte de leur première visite à La Roque, à
laquelle se réfère celle-ci. Toutefois, si elle
devait avoir lleu, ainsi que nous le fait penser la lettre
55, avant Ie départ des Rouart, cette lettre doit être
du mardi 15 août puisque ces derniers quittèrent
La Roque le 22 (v. Cl. Martin, op.
cit., p. 423).
57 [août 1899] 16
août 1899 (?)
C'est évidemment
la réponse à la précédente. Ne
serait-ce pas en même temps "la lettre officielle" à
laquelle se réfère la lettre 63 ?
58 [août 1899]
début septembre 1899
Cette lettre prendra sa
place entre les lettres 61 et 59.
59 [août 1899]
7 septembre 1899
Cette lettre précède
de quelques jours seulement le deuxiême séjour
des Ghéon à La Roque du 11 au 16 septembre.
60 [août 1899] 31
août 1899
C'est en tenant compte
des indications de la lettre 61 qu'on peut préciser
la date de celle-ci. Si Ghéon a trouvé le mot
de Gide en rentrant de Cabourg et est allé chercher
le livre le lendemain samedi, la perte du Nietzsche semblerait
avoir eu lieu le mercredi 30 août.
62 [septembre 1899] 14
août 1899
Cette lettre, qu'il
faut situer pendant le séjour des Rouart et de Quillot
à La Roque, semble se référer à
la confrontation du général Mercier et de l'ex-président
Casimir-Périer qul fit sensation à I'ouverture
du second procès Dreyfus. Elle devralt donc précéder
la Iettre 56.
63 [septembre 1899] 16
août 1899
Cette lettre fait évidemment
suite à la précedente, mais qu'y vient falre
la conversation dans l'atelier de Pierre Laurens ? Si on en
enlevait Ies trois dernières lignes, ne serait-ce pas
le racontar qul provoqua la remarque de Glde dans la lettre
48: "Je me suis réjoui
de ta visite à Pierre"
? S'agit-il d'une feuille détachée d'une lettre
perdue ? Quoi qu'il en soit, on remarquera que L'Eau de vie (sic) n'est qu'un premier projet dans l'esprlt de Ghéon dans
cette lettre, ce qui nous oblige à lui faire précéder
tout au moins les lettres 61, 58 et 59 où la pièce
est déjà en chantier.
64 [septembre 1899]
vers le 20 septembre 1899
Date proposée
par Claude Martin (op. cit., p. 394), les Ghéon ayant quitté La Roque le 16
septembre.
65 [24 septembre 1899]
23 septembre 1899
67 [C. P. 6 octobre 1899]
4 octobre 1899
C'est du 2 au 3 octobre
que Bonheur a séjourné à La Roque, selon
Claude Martin (op. cit., p. 423).
72 [1-2 novembre 1899]
30 octobre 1899
La première d'Un Ennemi du peuple eut lieu au
Gymnase le lundi 29 octobre 1899.
79 [C. P. 5 mars 1900]
4 mars 1900
88 [C. P. 5 mai 1900]
4 mai 1900
90 16 mai 1900 12
mai 1900
Le 16 mai était
un mercredi. Il faut donc dater cette Iettre du samedi précédent,
les Gide ayant accompagné Valantine Bernardbeig et
Marcel Gilbert au sanatorium de Falkenstein Ie 8.ou 9 mai
et étant de retour à Paris quatre ou cinq jours
plus tard (v. Cl. Martin, op.
cit., p. 460).
92 [S. l., s. d.] 10
décembre 1906
Les diverses allusions
de cette lettre indiquent que c'est la réponse de Gide
à la lettre 488 de Ghéon.
96 [8 août 1900]
7-8 août 1900
97 [C.P. 10 août
1900] 8-10 août 1900
112 [début octobre
1900] 7 octobre 1900
Selon Claude Martin
(op. cit., p. 472), Gide est retourné
une dernière fois à l'Exposition Universelle
avec son petit cousin Paul Ie dimanche 7 octobre, avant de
quitter Paris le lendemain.
122 [5 janvier 1901] 6
janvier 1901
C'est le samedi raconté
par Gide dans le texte de cette lettre qui devrait être
Ie 5 janvier, et non le 3. Elle semblerait avoir été
écrite le Iendemain.
123 [13 janvier 1901]
12 janvier 1901
125 janvier 1901
23 janvier 1901
126 [janvier 1901] 20
janvier 1901
Les Gide sont arrivés
à Rome vers le 18 janvier (v. Cl. Martin, op.
cit., p. 496).
133 [S. l., s. d.]
fin mai 1909
Les allusions de cette
lettre aux Monet et à une visite au théâtre
permettent de la placer après la lettre 568.
148 [fin juillet 1901]
2 juillet 1901
Nous manquons de précisions
exactes, mais il semble tout à fait probable que Ghéon
a dû entrer en fonctions à Bray-sur-Seine le
premier jour du mois. Il aurait donc quitté Paris le
30 juin et cette lettre serait sa réponse à
la lettre 145. Ainsi que les deux suivantes, elle devrait
précéder la Iettre 146, tandis que la lettre
147 est évidemment le "débris
de lettre à peine commencée"
et non envoyée dont parle la lettre 151.
149 [C.P. 2 août
1901] vers le 10 juillet 1901
C'est la réponse
de Gide à la lettre précédente. L'enveloppe
est évidemment celle de la lettre 151.
150 [début août
1901] (voir note) 18 juillet
1901
La date ajoutée
par Gide paraît exacte puisque c'est le 13,
"voici quatre ou cinq jours",
que Ghéon est allé passer la soirée à
Paris et qu'il se trouve à Bray depuis environ quinze
jours. D'après la lettre 151, celle-ci se serait croisée
avec la Iettre 146.
152 [C.P. 5 août
1901] 4 août 1901
158 [septembre 1901] 4
septembre 1901
160 [C.P. 27 septembre
1901] 25-27 septembre 1901
Selon Claude Martin
(op.cit., p. 525), c'est les 25 et
26 septembre que Gide a séjourné chez J.-Ém.
Blanche.
162 [7 octobre 1901] 8
octobre 1901
163, 164 et 165
Aucune de ces trois lettres
ne semble bien à sa place ici. Jusqu'ici nous ne sommes
pas arrivé à les mieux situer, mais on remarquera
que la 165 seule d'entre elles qul porte une date, la lettre
165, ne saurait être classée correctement puisque
dans Ia Iettre suivante Gide dit qu'il vient de passer trois
jours à Paris sans prévenir son ami...
169 [octobre 1901] fin
janvier 1905
C'est dans sa première
chronique du roman publiée dans L'Ermitage du 15 janvier 1905 que
Ghéon écrit:
"M.
Léon Blum le fait judicieusement remarquer, un discours
politique, un sermon, un essai, un pamphlet, un livre d'histoire
peuvent être des oeuvres d'art ; voyez les Philippiques, les
Oraisons funèbres, les Provinciales.
Ne subsistent même
que les discours, sermons, essais, pamphlets, livres d'histoire,
que I'art a marqués de son sceau, malgré qu'il
ne soit pas leur objet premier, ni principal -- et voici l'art
social dans sa légitimité millénaire.
Mais alors que tant de moyens d'instructiorn, de propagande,
de polémique, s'offrent à l'artiste social,
pourquoi va-t-il dépouiller le roman de cette objectivité
artistique, qui est sa raison majeure, au profit d'un intérêt
secondaire, sinon tout à fait étranger."
Cette lettre devrait précéder
la lettre 398 qui semble lui répondre.
179 [4 décembre
1901] 29 novembre 1901
Le 4 décembre
1901 était un mercredi. Cette lettre semble répondre
à la lettre 177.
180 [décembre 1901]
3 décembre 1901
C'est la réponse
de Ghéon à la lettre 178.
181 [décembre 1901]
12 décembre 1901
Selon Claude Martin
(op. cit., p. 528), qui ne fait aucun
état du séjour à Bray auprès de
son ami qui aurait précédé son retour
définitif, Gide est rentré à Paris le
jeudi (sic) 11 décembre, pour aller aussitôt s'entremettre
auprès de Fred Natanson afin que les Éditions
de la Revue Blanche publient Le Consolateur.
184 [décembre 1901]
29 décembre 1901
187 [S. l., s. d.] 9-10
juin 1902
La lettre que Gide communique
à Ghéon "sans commentaires",
phrase reprise dans la lettre 240, qui semble répondre
à celleci, serait vraisemblablement la lettre 160 de
la Correspondance Jammes-Gide, dont il faut donc rectifier la date au dimanche 8 juin au plus
tard.
[Note de 1999: Comme nous l'avons signalé dans le BAAG n°
68, octobre 1985, p. 94, cette lettre est plutôt
des 1er-2 juin 1903. La lettre 339 y répond. Aucun
besoin de rectifier la date de la lettre 160 de la Correspondance
Jammes-Gide.]
191 mi-janvier 1902 19-20
janvier 1902
193 [C.P. janvier 1902]
mi-août 1901
Cette lettre se rapporte
à la visite de Drouin et de Gide à Bray à
la fin d'août 1901 dont Gide annonçait le projet
dans la lettre 153. Elle se situerait donc entre les lettres
156 et 157. L'enveloppe semble être celle de la lettre
191.
194 [25 janvier 1902]
29 janvier 1902
La "nuit
bien curieuse" de Ghéon
aux Halles, racontée par Gide dans son Joumal (p. 127), permet de dater
cette Iettre.
200 [début mars
1902] 2 février 1908
(?)
Cette lettre nous semble
peut-être se rapporter à la rencontre manquée
qui eut lieu entre les lettres 521 et 522 (cf. Journal, p. 261).
202 [C.P. 9 mars 1902]
8 mars 1902
207 [1902] 18
décembre 1902
Cette lettre semblerait
être la réponse de Ghéon à la lettre
288.
209 [début avril
1902] 2 avril 1902
210 [1902] 4
avril 1902
212 [12-14 avril 1902]
12-14 avril 1903
Il y a confusion des
années. Cette lettre devrait évidemment suivre
la lettre 318.
213 [1902]
vers le 17 avril 1902
217 [avril 1902] 2
mai 1902
Réponse à
la lettre 224.
218 [C.P. 24 avril 1902]
23-24 avril 1902
219 [avril 1902] 25
avril 1902
220 [C.P. 28 avril 1902]
27 avril 1902
[223 S.
l., s. d. 12 juillet 1908
[Note de 1999: Nous avons indiqué dans le BAAG n° 68, octobre 1985, p. 94, que cette lettre
peut être datée d'après celle à
Dominique Drouin du 11 juillet 1908 citée dans le BAAG n° 45, janvier 1980, pp. 125-6.]
226 [mai 1902] 5
mai 1902
228 [mai 1902] 9
novembre 1908
Le jardinier qui semble
filer un mauvais coton dans cette lettre n'est pas celui dont
la mort est annoncée dans la lettre suivante, mais
"le pauvre Mius", qui s'est
finalement tiré de son typhus au debut de 1909 (v Joumal, pp. 271-2). Cette lettre
devrait évidemment précéder la lettre
555.
230 [12 mai 1902] 11
mai 1902
232 [C.P. 16 mai 1902]
13-16 mai 1902
233 [mai 1902] 16
mai 1902
C'est la lettre à
laquelle se réfère la première ligne
de la lettre 235.
234 [mai 1902] 18
(?) mai 1902
Réponse à
la lettre 338.
235 [mai 1902] 17
(?) mai 1902
Cette lettre fait suite
à la lettre 233 et répond à la lettre
232.
236 [mai 1902] fin
mars 1903
Cette lettre devrait
précéder la lettre 321. Gide n'a rencontré
Sickert pour la première fois qu'en août 1902.
237 [21 mai 1902] 22
mai 1902
238 [mai 1902] 25
mai 1902
240 [juin 1902]
14 juin 1902
242 [juin 1902] 4
juin 1902 (?)
Nous avons trouvé
l'annonce des représentations du Barbier
de Midas d'Édouard Ducoté
dans les journaux de l'époque à partir du 31
mai. Cette lettre semble répondre à la lettre
238, mais après quel intervalle ?
248 [juillet 1902]
20 juillet 1902 (?)
Cette lettre se trouverait
mleux à sa place, semble-t-il, après la lettre
253, étant donné les remarques de Ghéon
au sujet de J.-Ém. Blanche.
252 [juillet 1902] 27
octobre 1902
L'allusion à
la phlébite de Gide permet de situer cette lettre entre
les lettres 277 et 278, dont la deuxième sera rouverte
pour y répondre.
256 [C.P. 25 juillet 1902]
25 avril 1903 (?)
Cette lettre semblerait
être la réponse de Gide à la lettre 325.
258 [fin juillet 1902]
31 juillet 1902
260 [C.P. 14 août
1902] 10-14 août 1902
261 [août 1902]
7 août 1902
263 [août 1902]
17 août 1902
270 [octobre 1902]
8 (?) octobre 1902
C'est la Iettre qui,
d'après le commencement de la lettre 273, s'est croisée
avec la lettre 271.
276 [octobre 1902] 15
octobre 1902
278 [C.P. 28 octobre 1902]
27-28 octobre 1902
279 [fin octobre - début
novembre 1902] fin janvier 1903
C'est la lettre à
laquelle répond la lettre 299.
280 [novembre 1902] 17
novembre 1902
284 [novembre 1902] 26
novembre 1902
285 [1902] 29
novembre 1902
286 [C.P. 5 décembre
1902] 30 novembre 1902
289 [20 décembre
1902] 23 (?) décembre
1902
Selon toute vraisemblance,
c'est après le départ de Glde, qul devalt passer
à Bray le 21 et le 22 décembre, que Ghéon
a dû écrire cette lettre.
290 [1902] 26
décembre 1902
299 [C.P. 26 janvier 1903]
25 janvier 1903
300 [1903] 26
janvier 1903
302 [février 1903]
8 février 1903
304 [1903]
17 février 1903
306 [février 1903]
19 février 1903
308 [février 1903]
22 février 1903
310 [4 mars 1903] 3
mars 1903
312 [13 mars 1903] 12
mars 1903
314 [mars 1903] 28
janvier 1903
Réponse de Ghéon
à la lettre 299.
315 [mars 1903] 14
mars 1903
317 [1903]
20 mars 1903
La soirée racontée
par Ghéon est sans doute la sortie à la porte
de Wagram annoncée dans la lettre 315.
318 [fin mars 1903] 10
avril 1903
C'est la lettre écrite
deux jours avant la lettre 212.
319 [avril 1903] 23
avril 1903
La lettre qui est jointe
à celle-cl est faussement datée : elle est du
mercredi 22 avril.
320 avril 1903
24 avril 1903
321 [avril 1903] 2
avril 1903
Cette lettre doit évidemment
dater du début du mois et suivre la lettre 317 d'environ
quinze jours. Le suicide du général MacDonald
avait eu lieu le 25 mars.
323 [avril 1903] 8
avril 1903
324 [1903] 23
avril 1903
C'est la lettre reçue
par Gide sitôt après avoir fait partir la lettre
319 et à laquelle répond la lettre 320.
325 [1903] 24
avril 1903
Réponse à
la lettre 319.
326 [mai 1903] 30
avril 1903
328 [mai 1903] 4
mai 1903
330 [mai 1903] 11
mai 1903
334 [mai 1903] 17
mai 1903
Cette lettre semble
répondre à la lettre 331. Elle devrait précéder
la lettre 333.
335 [mai 1903] fin
septembre 1903
Cette lettre devrait suivre
Ia lettre 353.
336 [C.P. 27 mai 1903]
26 mai 1903
337 [fin mai 1903] 28
mai 1903
338 [C.P. 2 juin 1903]
17 mai 1902
C'est la réponse
de Gide à la lettre 235. La première de Monna Vanna eut lieu le 17 mai 1902,
après une répétition générale
le 15, et fut suivie d'une troisième et d'une quatrième
représentations le 24 et le 31 mai.
339 [1903] 4
juin 1903
342 [C.P. 18 juin 1903]
17 juin 1903
343 [juin 1903] 21
juin 1903
345 [1er juin 1903] 26
juin 1903
348 [13 juillet 1903]
9 juillet 1903
C'est le soir du 9 juillet
que Gide et Drouin ont regagné Cuverville, selon la
Correspondance Gide-Valéry (p. 399).
349 [juillet 1903] 13
juillet 1903
351 [18 août 1903]
12 ou 19 août 1903
353 [septembre 1903] 20
septembre 1903
Réponse à
la lettre 360.
356 [C.P. 11septembre
1903] 10-11 septembre 1903
359 [septembre 1903] 16
septembre 1903
363 6 octobre 1903 6
novembre 1903
Il y a confusion du mois
dans la date de cette lettre.
364 [novembre 1903] 20
novembre 1903
366 [fin novembre 1903]
20 décembre 1903
Puisque Ghéon
vient de déménager, cette lettre ne saurait
se situer avant le 15 décembre. Elle répond
à la lettre 367.
368 [décembre 1903]
3 décembre 1903 (?)
Cette lettre semblerait
avoir été écrite avant la réception
de la lettre 367.
II
Voici la fin des "Notes" dont le BAAG avait publié la première partie dans sa livraison
d'octobre 1978 (n° 40, pp. 54-63). Comme nous l'avons
déjà précisé (BAAG n° 41, pp. 106-7),
cette liste rassemble, en suivant l'ordre de la Correspondance
éditée par nos amis Jean Tipy et Anne-Marie
Moulènes, les rectifications, précisions et
conjectures, concernant la datation de certaines lettres,
proposées par le lecteur attentif et érudit
qu'est Peter Fawcett.
A gauche, le numéro d'ordre de la lettre est immédiatement
suivi de la date qui lui est affectée dans l'édition
de la Correspondance ; à droite, la
date proposée par Peter Fawcett.
(N.D.L.R.)
88 C.P. 5 mai 1900 5
mai 1899
Notre ami Kevin O'Neill
nous fait remarquer que la chronique de Ghéon à
laquelle Gide fait allusion dans cette lettre est sa "Lettre
à Angèle" parue dans L'Ermitage de mai 1899. Il faut donc
la dater du 5 mai 1899. L'enveloppe serait peut-être
celle de la lettre 89.
201 mars 1902 7
mars 1902
La lettre 48 de la Correspondance
Gide-Blanche nous permet de
préciser la date de cette lettre, qui est bien celle
que Gide a reçue le lendemain, avant de quitter Paris
(v. la lettre 202).
254 C.P. 23 juillet 1902
21 juillet 1902
Les lettres 52 et 53 de
la Correspondance Gide-Blanche
semblent indiquer que celle-ci a été écrite
à Cuverville le lundi 21 juillet et mise à la
poste dès l'arrivée de Gide à Paris deux
jours plus tard.
371 janvier 1904 14
mai 1899
La séance Delcassé-Lasies
a laquelle cette lettre se réfère est celle
de la Chambre des Députés du 12 mai 1899 pendant
laquelle Lasies a interpellé le ministre des Affaires
étrangères au sujet de ses différends
avec M. de Freycinet, ministre de la Guerre, qui venait de
démissionner. La lettre 88 (v. plus haut) nous apprend
que Gide attendait qu'une dépêche le rappelât
à La Roque le 6 ou le 13 mai. Il était toujours
à Paris le samedi 13 mai puisqu'il écrivit ce
jour-là une lettre à Ruyters que cite Claude
Martin (op. cit.,
pp. 416-7). Il serait donc parti pour La Roque le jour même
ou le lendemain, jour où il aurait écrit cette
lettre, avant de retourner à Paris le mardi 16 mai.
La lettre à Jammes n'a pas été retrouvée.
372 1904 février
1904
378 1904 27
août 1904
Ghéon étant
auprès de Gide le 7 septembre 1904 (v. Journal,
p. 143), on pourra préciser la date de cette lettre,
qui devrait suivre la lettre 382.
379 juillet 1904 30
juillet 1904
Datée d'après
la réponse qu'y fait la lettre suivante.
382 août 1904 16
août 1904
390 C.P. 22 novembre 1904
21 novembre 1904
392 C.P. 26 novembre 1904
25 novembre 1904
395 décembre 1904
19 février 1905
Cette lettre répond
à la Iettre 403 (q. v.).
396 mi-décembre
1904 12 décembre 1904
Le procès Bonjean,
qui avait d'abord été assigné à
l'audience du 16 décembre 1904, ne passa finalement
devant le tribunal d'Évreux que le 6 janvier 1905.
397 C.P.
1er janvier 1905 ?
Cette lettre nous semble
devoir se rapporter à une époque un peu plus
avancée de l'aventure qui lia Gide et Ghéon
avec le jeune Maurice Schlumberger, mais vu les coupures il
nous est impossible d'en préciser la date davantage.
L'enveloppe serait peut-être celle de la lettre 413
(q. v.).
[Note de 1999: Comme nous l'avons signalé dans la Correspondance
Gide-Schlumberger,
p. 52, note 2, cette lettre est du 9 décembre 1904.]
398 février 1905
1er février 1905 (?)
L'Orfeo de Monteverdi fut donné
par la Schola Cantorum à la Salle Pleyel le lundi 6
février 1905, et non le vendredi 3.
400 C.P. 17 février
1905 31 mars 1905 (?)
L'allusion au "plateau"
nous fait placer cette lettre après la lettre 415.
L'enveloppe serait, semble-t-il,
celle de la lettre 402.
401 S. l., s. d. 12
janvier 1907
Cette lettre semble répandre
à la lettre 503 (q. v.).
402 18 février
1905 17 février 1905
403 février 1905
18 février 1905
412 S. l., s. d.
vers le 31 décembre 1904
413 S. l., s. d. 1er
janvier 1905
Ces deux lettres nous
semblent se rapporter aux fêtes du Nouvel An. La troupe
de Coquelin n'a donné Tartuffe et Les
Précieuses ridicules
en matinée que le jeudi 5 et le jeudi 12 janvier.
414 S. l., s. d. vers
le 24 avril 1905 (?)
Cette lettre nous semble
faire partie de celles écrites à Hendaye en
avril 1905. Devrait-elle suivre la lettre 417 ?
418 C.P. 9 mai 1905 8
mai 1905
419 C.P. 12 mai 1905
Les trois dernières
lignes de cette lettre ne semblent pas s'y rapporter. Seraient-
elles un mot écrit le 26 avril 1905, toujours sous
le coup de la lettre de Ghéon à laquelle se
réfère la lettre 414 ?
420 mai
1905 16 ou 23 novembre 1905
Cette lettre devrait suivre
la lettre 445.
428 août 1905 7
août 1905
430 entre le 11 et le
15 août 1905 12 août
1905
436 24 septembre 1905
23 septembre 1905
437 fin septembre 1905
27 septembre 1905
440 8 octobre 1905 11
octobre 1905
Il est possible que la
date attribuée à cette lettre soit celle de
la lettre 165, qui trouverait donc sa place avant celle-ci.
441 1905 5
septembre 1905 (?)
Cette lettre semble devoir
se placer entre les lettres 433 et 434.
444 C.P. 12 novembre 1905
10 novembre 1905
446 C.P. 4 décembre
1905 4 décembre 1904
Cette lettre devrait suivre
la lettre 394.
449 C.P. 30 décembre
1905 29 décembre 1905
453 janvier
1906 décembre 1905 (?)
454 début janvier
1906 16 décembre 1905
(?)
C'est l'allusion dans
la lettre 451 à la seconde de ces deux lettres qui
nous les fait dater d'une époque un peu antérieure.
L'article de Ghéon sur Farrère fut terminé
dès avant le 24 décembre 1905 (v. lettre 448).
456 janvier
1906 16 janvier 1906
458 janvier
1906 25 janvier 1906
La première du
Roi Candaule au Volkstheater de Vienne eut lieu le 27 janvier 1906.
461 février
1906 16 décembre 1907
Cette lettre devrait précéder
la lettre 519. Les changements dont parle Ghéon sont
ceux qu'il vient d'apporter au manuscrit de L'Adolescent à la suite de la lecture partielle qu'il en a faite devant
Gide, Ruyters, Copeau et Schlumberger à la mi-novembre
1907 (v. Journal, pp. 254-5). Le samedi 21 décembre
fut donnée au programme de l'Opéra-Comique l'lphigénie en Aulide de Gluck.
462 février 1906
15 février 1906
463 C.P. 13 mars 1906
12 mars 1906
465 17 mars 1906 16
avril 1906
C'est la lettre à
laquelle répond la suivante.
467 24 avril 1906 25
avril 1906
471 juin 1906 6
juin 1906
472 juin 1906 12
juin 1906
473 juin 1906 25
juillet 1906
C'est sans doute le "mot
un peu vif" auquel se réfère la lettre 476.
474 juillet 1906 vers
le 28 juillet 1906
Écrite la veille
du départ des Gide de Schönbrunn, cette lettre
devrait suivre la lettre 476.
476 fin juillet 1906 26
juillet 1906
478 C.P. 17 septembre
1906 16 septembre 1906
479 septembre 1906 21
septembre 1906
483 20 novembre 1906 21
novembre 1906
485 21 novembre 1906 7
novembre 1906
Cette lettre semble répondre
à la lettre 481. Gide en aurait transféré
la date du cachet postal par erreur sur la lettre 476.
486 9 décembre
1906 6 décembre 1906
487 décembre 1906
7 ou 8 décembre 1906
489 décembre 1906
3 décembre 1906
C'est le lundi 3 décembre
1906 qu'eut lieu la répétition générale
de Jules César.
490 21 décembre
1906 octobre 1907 (?)
491 décembre
1906 octobre 1907 (?)
Ces deux lettres semblent
mal placées ici. Ne seraient-elles pas plutôt
d'octobre 1907, à la suite de la lettre 515 ?
492 28 décembre
1906 15 février 1907
493 fin décembre
1906 16 février 1907
494 fin décembre
1906 17 février 1907
Ghéon n'ayant visité
le Salon Automobile que le 11 décembre 1906 (v. lettres
488 et 492 - "Salon d'Automne" a été mis par
erreur dans la première), il est peu vraisemblable
qu'il ait pris livraison de sa nouvelle voiture avant la fin
du mois. Il nous semble donc que la date ajoutée par
Gide à la lettre 494 a toutes les chances d'être
exacte, ce qui nous permet aussi de dater les deux autres.
C'est pendant le petit séjour qu'il fit à Paris
à cette occasion que Ghéon aurait perdu la clef
de la maison de Gide à Auteuil ainsi que le rapporte
la lettre 505.
495 31 décembre
1906 2 janvier 1907
497 1907 8
janvier 1907
498 1907 21
ou 28 décembre 1906
L'allusion au Nouvel An
nous fait situer cette lettre avant la fin de décembre
1906.
500 S. l., s. d. 12
février 1907
Le "médiocre mystère"
dans lequel figurait de Max fut sans doute Notre-Dame
de Paris, que Gide alla voir le 10 février 1907 (v. Journal,
p. 238).
502 1907 1er
février 1907
503 2 février 1907
11 janvier 1907
Cette lettre devrait suivre
la lettre 499. Finalement, c'est le samedi soir 12 janvier
que Ghéon est venu à Paris (v. Journal, p. 231).
506 début avril
1907 5 avril 1907
509 C.P. 5 mai 1907 7
mai 1907
510 mai 1907 8
mai 1907 (?)
Cette lettre a pu se croiser
avec la suivante.
512 fin mai 1907 25
mai 1907
513 C.P. 18 juin 1907
17 juin 1907
514 août 1907 13
août 1907
Selon Auguste Anglès
(André Gide et le premier
groupe de la Nouvelle Revue Française, 1890~1910,
p. 92), Gide a débarqué à Saint-Brelade
de Jersey vers le 15 août 1907, date que confirmerait
cette lettre.
[Note de 1999: D'après les indications fournies par la Correspondance
Gide-Copeau,
t. 1, p. 238, Gide serait arrivé à Jersey une
semaine plus tôt. Cette lettre est donc du 6 août
1907.]
517 décembre 1907
2 décembre 1907
518 C.P. 5 décembre
1907 3 décembre 1907
La première partie
du Veinachts Oratorio
figurant au programme du Conservatoire le dimanche 1er décembre,
Gide a dû écrire cette lettre le mardi 3.
522 fin janvier 1908 7
février 1908
Gide se trouvait grippé
à partir du dimanche 2 février (v.Journal, p. 261).
525 C.P. mars 1908 3
mars 1908 (?)
Gide devant quitter Paris
pour la Riviera italienne dès le lendemain puisqu'il
y a une lettre de Madeleine adressée d'Auteuil en date
du 4 mars 1908 (v. Claude Martin, op.
cit., p. 560), on se demandera
si cette lettre est correctement placée.
526 mars 1908
8 mars 1908
528 mars 1908 23
mars 1908
Le vernissage des Indépendants
eut lieu le 20 mars 1908.
530 avril 1908 31
mars ou 7 avril 1908
531 Pâques 1908
20 avril 1908
532 12 avril 1908 11
avril 1908 (?)
Hippolyte et Aricie,
annoncé d'abord pour le 22 et le 24 avril, puis pour
le 29 avril, puis pour le 5 et le 8 mai, passa finalement
à l'Opéra en répétition générale
le 10 et en première le 13 mai ; Boris
Godounov passa en première le 19 mai. Toutefois il nous semble que
la date attribuée par Gide à cette lettre a
quelque chance d'être exacte, comme celle de son cachet
postal, à moins que le Bach auquel Ghéon fait
allusion ne soit pas la Passion
selon saint Matthieu, donnée
le 14 avril au Trocadéro, mais une des répétitions
publiques données par la Société J.-S.
Bach à la Salle Gaveau, le 28 avril et le 5 mai. D'aprés
son Journal
(p. 266), Gide aurait été à Cuverville
entre le 2 et le 16 mai.
[Note de 1999: La lettre 558 (q.v.) nous fait pencher plutôt pour le
25 avril 1908 comme date de celle-ci.]
533 avril 1908 vers
le 15 avril 1908 (?)
534 avril 1908 16
avril 1908 (?)
Comme pour beaucoup de
ces lettres du printemps 1908 nous manquons des informations
précises qui nous permettraient de dater celles-ci
avec quelque assurance. Cependant la lettre 534, qui a l'air
de répondre à la lettre 533, est peut-être
celle à laquelle répond la lettre 531. Nous
les datons donc, à titre d'hypothèse, de la
semaine précédente.
535 24 avril 1908 22
avril 1908 (?)
Il faudrait supposer que
Ghéon est venu à Paris le mardi 21 avril si
cette lettre est correctement placée.
538 juillet 1908 20
juillet 1908
541 6 août 1908
5 août 1908
544 septembre 1908
14 septembre 1908
545 septembre 1908
23 septembre 1908
Cette lettre devrait suivre
la lettre 548.
547 septembre 1908 18
septembre 1908
548 septembre 1908 20
septembre 1908
549 septembre 1908 29
août 1908
Cette lettre nous semble
faire état d'un saut que Gide aurait fait à
Paris vers la fin d'août 1908. Dans ce cas elle devrait
suivre les lettres 576 et 675 (q v.).
550 C.P.
20 septembre 1908 ?
Cette lettre semble s'être
glissée dans l'enveloppe de la lettre 548.
553 octobre 1908 23
octobre 1908
558 décembre 1908
28 avril 1908
La Schola Cantorum a donné
la Messe en si mineur
de Bach à la Salle Gaveau en deux parties le vendredi
1er et le vendredi 8 mai, avec répétitions publiques
le 30 avril et le 7 mai respectivement. Gide étant
à Cuverville pendant les quinze jours qui ont précédé
le 16 mai (v. Journal,
p. 266), on datera cette lettre du mardi 28 avril.
562 fin janvier 1909 6
février 1909
Le banquet de La
Phalange eut lieu le 11 février 1909. Gide est donc allé voir
Isadora Duncan pour la première fois le samedi 6 février.
564 début avril
1909 23 avril 1909
C'est sans doute à
son retour de Paris après son voyage en Italie que
Gide a vu Griffin. Cette lettre devrait suivre la lettre 565.
568 mai 1909 15
mai 1909
C'est le jeudi 13 mai,
après un déjeuner chez Gide, que Jammes a donné
lecture de ses Proses sur Bernadette
(v. Journal, pp. 273-4).
570 vers le 10 juillet
1909 12 juillet 1909
576 début septembre
1909 21 août 1909
Cette lettre semble répondre
à la lettre 542.
583 novembre 1909 vers
le 16 février 1911
Fermina Marquez
n'est sorti en volume qu'en 1911. Hérold fit l'éloge
de L'Inquiète de Jean Richard dans
le Mercure du 16 février 1911.
587 13 décembre
1909 début décembre
1909
Cette lettre nous semble
devoir se placer entre les lettres 584 et 585.
588 C.P. janvier 1910
27 décembre 1909
C'est le 27 décembre
1909 que Gide est allé classer les papiers de Philippe
au quai Bourbon (v. Correspondance Jammes-Gide, p. 269).
589 janvier 1910 7
janvier 1910
D'après Auguste
Anglès (op. cit., p. 430), cette lettre porte le cachet postal du 7 janvier 1910.
590 janvier 1910 7
janvier 1910
Écrite le même
jour que la précédente.
592 janvier 1910 octobre
1910
Ainsi que le fait remarquer
David Roe dans son édition de la Correspondance Gide-Vandeputte (v. BAAG n° 37, janvier 1978, p. 38), cette lettre est d'octobre 1910.
Elle devrait précéder la lettre 621.
594 2 février 1910
30 janvier ou 6 février
1910
596 12 février
1910 11 février 1910
Le 12 était un
samedi.
601 mars
1910 été 1900 (?)
Cette lettre nous semble
devoir se rapporter à l'époque de l'Exposition
Universelle de 1900. La carte postale à laquelle elle
se réfère est la lettre 609.
608 juillet 1910 vers
le 6 ou le 7 juillet 1910
La date de cette lettre
est précisée par Auguste Anglès (op. cit., p. 439).
609 juillet 1910 été
1900 (?)
Voir à la lettre
601 ci-dessus.
610 fin juillet 1910
22 juillet 1910
C'est le samedi 23 juillet,
selon Auguste Anglès (op. cit., p. 285), que Rivière
a quitté Cuverville.
612 fin août 1910
23 août 1910
615 fin août 1910
vers le 10 septembre 1910
Cette première
décade de Pontigny eut lieu entre le 10 et le 19 septembre.
622 octobre 1910 25
octobre 1910
624 octobre 1910 27
octobre 1910
628 décembre 1910
2 décembre 1910
629 C.P. 12 décembre
1910 16 décembre 1910
(?)
La lecture à laquelle
cette lettre se réfère pourrait être celle
d'Isabelle que Gide projeta d'abord pour le samedi 17 décembre chez
les Van Rysselberghe, puis décommanda (v. Auguste Anglès,
op. cit.,
p. 312).
632 C.P. 29 janvier 1911
vers le 27 janvier 1911
La conférence à
laquelle Gide fait allusion serait sans doute, ainsi que nous
le suggère notre ami Kevin O'Neill, la séance
de lecture des poètes de l'Abbaye qui eut lieu le dimanche
29 janvier 1911 à l'Union pour la Vérité.
Il faut donc dater cette lettre de quelques jours auparavant.
La répétition générale à
laquelle se réfère la lettre 631 serait celle
du Marchand des passions de Maurice Magre
et de Nabuchodonosor de Maurice de Faramond
au théâtre des Arts, annoncée d'abord
pour le 28 janvier, mais remise finalement au 29.
635 février 1911
mars 1911
Nous daterons cette lettre
plutôt de mars 1911, étant donné que la
suivante semble y répondre.
636 mars 1911 11
mars 1911 (?)
637 mars 1911 12
mars 1911 (?)
638 mars 1911 13
mars 1911
Ces trois lettres semblent
faire suite l'une à l'autre. On les datera toutes d'après
les allusions de la dernière.
639 mars 1911 15
mars 1911
Gide aurait reçu
la précédente le jour même.
641 mars 1911 17
mars 1911
642 C.P. 19 mars 1911
18 mars 1911
643 avril 1911 27
mars 1911
La visite de Griffin serait
probablement celle dont Gide fait le récit dans son
Journal
du même jour (p. 329).
645 mai 1911
7 avril 1911
C'est le 8 avril 1911
qu'eut lieu à l'Odéon la première de
La Lumière de Georges Duhamel.
648 juillet 1911 24
juillet 1911
Gide a quitté Londres
le 21 juillet (v. Correspondance
Gide-Gosse, p. 60).
649 été
1911 5 juillet 1911 (?)
Cette lettre dut sans
doute suivre immédiatement la publication de l'article
de Ghéon sur D'Annunzio.
650 septembre 1911 15
septembre 1911
Cette lettre semblerait
répondre à la suivante.
653 1er décembre
1911 1er décembre 1926
La pièce de Ghéon
à laquelle cette lettre fait allusion est Les
Trois Sagesses du vieux Wang
dont la première eut lieu au théâtre de
l'Atelier le 1er décembre 1926.
655 décembre 1911
8 novembre 1911
La répétition
générale du Pain eut lieu le 7 novembre 1911. Cette
lettre fut écrite le lendemain.
656 décembre 1911
7 novembre 1911
Écrite sans doute
à la sortie de la répétition générale
du Pain.
657 janvier 1912 novembre
ou décembre 1911
Sans doute cette lettre
est-elle de novembre ou de décembre 1911, étant
donné que la dernière représentation
du Pain
eut lieu le 26 novembre 1911.
658 mars 1912 3
mars 1912
659 mars 1912 9
mars 1912
660 mars 1912 27
mars 1912
Étant donné
l'allusion à Copeau, cette lettre devrait sans doute
suivre la lettre 667.
664 1912 avril-mai
1911
Il faut rapporter cette
lettre aux suites de la maladie de Ghéon au printemps
1911. Elle précéderait peut-étrc la lettre
644.
[Note de 1999: En nous appuyant sur la lettre 372 de la Correspondance
Gide-Copeau,
qui est elle-même du 17 avril 1911, nous pouvons dater
celle-ci du 18 avril 1911.]
665 mars 1912 15
mars 1912
666 30 mars 1912 20
mars 1912
Lettre a laquelle répond
la suivante.
668 avril 1912 12
avril 1912
Cette lettre précéderait
de quelques jours, semble-t-il, la rencontre des deux amis
à Pise le 16 avril (v. Journal, p. 379).
673 juillet 1912 début
août 1912
L'article de Lucien Maury
a paru dans la Revue Bleue
du 10 août 19I2.
675 C.P. 4 juillet 1912
22 août 1908
C'est la réponse
à la lettre 576 (q. v.). L'enveloppe est peut-être
celle de la lettre 674.
683 septembre 1912 17
septembre 1912
Cette carte postale devrait
sans doute précéder la lettre 682.
684 C.P. 10 septembre
1912 fin septembre 1912
Gide est rentré
à Paris le jeudi 3 octobre 1912.
687 3 octobre 1912
8 octobre 1913
C'est la lettre à
laquelle répond la lettre 715.
692 décembre 1912
vers le 1er juillet 1911
Cette lettre devrait précéder
la lettre 649 (q. v.).
694 C.P. 13 février
1913 12-13 février 1913
695 février 1913
début mars 1913
Gide n'a réagi
à l'annonce du Mystère
de Proserpine en écrivant
une lettre à Florent Schmitt que le 7 mars 1913 (v.
l'édition critique de Proserpine
- Perséphone par Patrick
Pollard, p. 27).
696 février 1913
15 février 1913
697 avril 1913
vers le 22 mars 1913
Gide est rentré
à Paris le 25 mars pour en repartir le 26 (Correspondance Gide-Suarès, p. 71).
700 avril 1913 septembre
1912
C'est en septembre 1912
qu'eut lieu l'aventure que Gide raconte dans "Acquasanta ".
701 avril 1913 8
mai 1913
702 avril 1913 9
mai 1913
706 26 juin 1913 25
juin 1913
709 juillet 1913 janvier
1913 (?)
Cette lettre semble être
de janvier 1913 au plus tard, étant donné l'allusion
à "L'Épreuve de Florence". L'"excellente lettre"
de Ghéon serait-elle la lettre 693, que Gide aurait
reçue à son retour de Londres ?
713 septembre 1913 19
septembre 1913
714 fin septembre 1913
28 septembre 1913
715 9 octobre 1913 10
octobre 1913
720 mars 1914 11
mars 1914
721 1914 début
mars 1911
C'est dans La
N.R.F. de mars 1911 qu'ont paru
une note rectificative au sujet de La
Légende ailée de Bellérophon Hippalide
de Vielé-Griffin et une note -- anonyme -- sur le même
poème.
722 4 juin 1914
fin mai 1914
C'est la carte que Gide
a trouvée en arrivant à Cuverville le jeudi
4 juin (v. lettre 724).
723 C.P. juin 1914 4
juin 1914
728 été
1914 13 juin 1914
732 C.P.
18 juillet 1914 ?
La date attribuée
à cette lettre ne saurait être exacte. L'enveloppe
dans laquelle elle s'est glissée serait celle d'une
lettre perdue à laquelle répond la lettre 733.
733 juillet 1914
20 juillet 1914
736 août 1914 10
août 1914
C'est la carte-lettre
à laquelle Gide répond dans la suivante.
759 16 août 1915
15 août 1915
768 janvier, février
1916 fin février 1918
Lettre à laquelle
répond la Iettre 802.
771 C.P. 8 février
1916 6 février 1916
772 11 mars 1916 11
mars 1932
Charles Gide mourut en
1932.
787 5 août 1916
3 août 1916
788 1916
2 août 1916
790 6 mars 1917 6
avril 1917
Ghéon s'est trompé
de mois en datant cette lettre.
810 Mardi Gras 1919 4
mars 1919
811 11 février
1919 11 mars 1919
C'est évidemment
la réponse à la lettre précédente.
822 novembre 1919 6
novembre 1919
823 1919 14
ou 21 janvier 1920
Gide fut retenu par une
grippe à Dudelange au début de 1920 (v. Correspondance Gide-Valéry, p. 477).
[Note de 1999: La lettre 47 de la Correspondance Gide-Dorothy Bussy permet de dater celle-ci du 21 janvier 1920.]
826 Jour de l'Ascension
1920 13 mai 1920
828 mai 1920 21
mai 1920
La répétition
générale du Pendu dépendu eut lieu le 25
mai 1920.
830 fin janvier 1921
31 janvier 1921
839 novembre 1926 31
octobre 1926
852 Lundi de Pâques
1939 10 avril 1939
Peter
FAWCETT :
Après des études à
l'université d'Oxford (1960-1967), obtient un poste
d'Assistant Lecturer à l'université de Leicester,
où toute sa carrière s'est effectuée.
Promu Senior Lecturer en 1995, il y est Directeur du Département
de Langues Modernes de 1995 à 1999. Actuellement, Senior
Lecturer (Associate). Sa thèse de doctorat (1971, Université
d'Oxford) a pour sujet : «The Aesthetic Foundations
of André Gide's Fiction». A édité,
avec Pascal Mercier, la Correspondance André Gide-Jean Schlumberger
(Gallimard, 1993). Outre sa collaboration régulière
au Times Literary Supplement,
ses principaux articles sont « Bloomsbury et la
France » in Virginia Woolf et le groupe de Bloomsbury
(10/18, 1977), « 'Le Portrait de cette âme
de femme' -- Alissa dans La
Porte étroite »
in Lectures d'André
Gide (PUL, 1994),
et « Le Voyage dans le Journal et dans les romans
de R. Martin du Gard » in L'Ecrivain et son Journal, Cahiers RMG5 (Gallimard,
1996). Il prépare actuellement, en collaboration avec
Pascal Mercier, une édition de la Correspondance Gide-Louÿs-Valéry.
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