La Revue du Siècle

Mai 1934

 

Jean de Fabrègues

 

Naissance du « XXe Siècle »

Adieu à l’ère libérale

 

M. Albert Thibaudet abandonne Alain :non qu'il diminue l'auteur, mais ses idées ne lui semblent plus adéquates au temps que nous vivons. C'est un signe auquel il se faut arrêter ; d’autres s'y joignent. Les plus « libéraux », les plus « démocrates » des publicistes, d'un bout à l'autre du territoire, s'interrogent avec angoisse. Ce n'est plus de combats électoraux qu'ils s'entretiennent, du destin radical ou progressiste dans leur chef-lieu. Ce sont les institutions les plus essentielles qui paraissent ébranlées. Ne citons qu'un nom, il est connu de toute la politique électorale du pays. C’est M. Urbain Falaize, qui préside aux jours d'un grand quotidien normand. Qu'il écrive ce que nous allons citer est la preuve que les plus fidèles serviteurs du droit libéral et de la mystique égalitaire sont réduits à déchirer leurs vêtements devant le scandale. Les événements qui ont suivi le 6 février et les affaires connexes « ont dressé contre l’institution démocratique elle-même, qu’on croyait seulement inadaptée, mais qui était en réalité faussée dans son mécanisme et gangrenée dans ses hommes, le réquisitoire le plus formidable dont un régime ait jamais été l'objet en France. »

 

Ne nous trompons pas au vocabulaire. Si ce régime a pu être « faussé dans son mécanisme » et « gangrené dans ses hommes », c’est qu'il se prêtait à ces déviations. M. Falaize l’entend bien avec regret, puisqu’il accorde que le réquisitoire ainsi dressé est formidable. A vrai dire, ce n'est pas l’institution même qui paraît le plus immédiatement atteinte. Elle tient encore, branlant peut-être, mais cependant debout. Ce qui, soudain, paraît sans défenseurs, c'est un ensemble d’idées dont les institutions démocratiques, et surtout le manque, l’absence libérale d’institutions, sont l’aspect matériel.

 

Ces idées, Alain ne les symbolisait pas mal. C'était la foi en la possibilité pour l'homme de se conduire bien (à lui tout seul) dans le dédale de la vie, et donc de la vie sociale. C'était la certitude que tous les êtres humains ont égale aptitude à tous les postes de cette même vie sociale parce qu'ils ont égale puissance et même immédiate dignité.

 

C'était la conviction que, pouvant tout ce qu’il veut, l'homme voudra faire tout ce qu'il peut, dût son voisin seul profiter de son effort, et lui-même en pâtir seulement. Cet ensemble de postulats, cette foi en la liberté, en l'égalité, en la bonté des hommes, on a fait pour eux, chez nous, plusieurs révolutions : 89, 30, 48 et quelques autres.

 

Il fallait bien l'avouer depuis quelque temps : de cette panoplie, la France voulait seule encore se charger. Elle continue, je le vois, mais ce n'est plus que mouvement acquis. A de nouvelles formes de vie sociale s'adresse le manifeste des Intellectuels qu'Europe publie (Tremblez, mânes des ancêtres dreyfusards, car ici se retrouvent les noms que vous connûtes glorieux : Hadamard ! Hadamard ! Hadamard !) —

« Nous n'avons pas à conserver le monde présent. » A ce reniement, dont le ton décisif n'est pas sans quelque grandeur, répond l'aveu de l'héritier des jacobins, du dernier des radicaux, du citoyen qui fut toujours dressé contre les pouvoirs, Alain remarque qu’« en ces moments décisifs, l’impartialité est prise pour trahison par ceux qui aiment la justice. » Et pourtant, elle était la mère de notre temps, cette impartialité, cette tolérance signe qu’il n’était plus ni chefs, ni subordonnés, ni supérieurs, ni subalternes, même au ciel des idées, ni vrai, ni bien.

 

Désormais, il faut donc choisir, il faut prendre parti. Pour notre édification ou notre scandale — c’est la Nouvelle Revue Française qui nous le crie à notre tour, elle qui naquit et vécut sous le signe de celui qui refusait de s’attacher à quoi que ce soit, M. André Gide. Là même où l’on « choisissait de ne pas choisir », les voix de M. Crémieux et de M. Fernandez s’unissent pour nous conjurer désormais de prendre parti. Le temps n’est plus des attentes et des libéralismes.

 

C'est qu'une étrange fatalité s’acharne aujourd’hui sur le monde. Elle est sans doute le fruit de ces forces telluriques déchaînées dont parle Keyserling. (1) Les réalités charnelles méconnues se redressent et renversent les idées fausses, les systèmes étrangers à la vie. Partout, l’humanité se divise en deux groupes ennemis, et la victoire de l’un ne se trouve satisfaite qu’accompagnée par l’écrasante misère de l’autre.

 

Si, du moins, de ces deux groupes, l'un unissait sans conteste tout ce que nous croyons à tout ce que nous chérissons, si l'autre était fait de tout ce que nous haïssons, ah ! qu'il serait aisé, alors, de se jeter dans la bataille. Mais non ! Et derrière les mots que j'emploie paraissent de bien plus graves dilemmes : ici c'est un peu de la vérité que nous reconnaissons, et là un peu — mais ici et là, le paysage qui l'entoure lui donne des nuances si peu tendres que cette vérité n’est plus elle-même. Le fascisme ou l'hitlérisme ont la discipline, une forme d'ordre, mais loin de servir l'homme ils s'en servent. Le socialisme, le bolchevisme s'entourent des gongs retentissants de la justice et de la charité mais c'est pour détourner les hommes de leur fin véritable et renier leur dignité. Ni ici ni là nous ne nous reconnaissons chez nous. Cependant il semble qu'il nous faut choisir entre ici et là, puisque les entre-deux sont finis. Et, certes, ce n'est pas cela qui nous attriste. Nous croyons qu'il y a une vérité salutaire pour les sociétés et les hommes. Nous pensons qu'il y a ce qui fait vivre et ce qui tue, nous n'avons jamais cru à l'égalité de toutes les idées, jamais nous n'avons pensé qu'il était humain de ne pas désigner de leur nom le bien et le mal. Nous ne défendons pas les équilibres entre le Juste et le Faux. Nous ne pleurons donc pas la mort du libéralisme intellectuel, on ne nous trouvera jamais sur les routes où l'on lamente l'oubli de je ne sais quelle liberté du destin humain qui n’est que l'autre nom du lâche refus d'exister, fils du refus de penser.

 

Toutes ces fausses valeurs qu'un pseudo-ordre prétend imposer comme sociales ou morales parce qu’elles ont cessé d'être observées comme vraies, il y a beau temps que nous les avons rejetées. Nous ne sommes pas de ceux qui préfèrent l’injustice au désordre. Nous n'invoquons jamais le respect de ce qui est ou la crainte du changement. Telles sont pourtant les défenses du monde bourgeois libéral. Ce sont celles-là mêmes que nous dénonçons sans relâche depuis quatre ans. Nous n’acceptons pour ordre que celui qui s’avère vrai, c’est-à-dire utile à l’homme tout entier. Nous vomissons tous les puritanismes, tous les soucis de la forme. C’est un ordre vécu, un ordre intérieur, une renaissance organique de l’ordre que nous travaillons à créer. Rien ne nous lie donc au monde de pure forme qui s’écroule devant nous. On nous a, un jour, objecté dans une réunion, que nous rompions la tradition de l’ordre français, en nous disant qu’il avait compté l’époque de la galanterie, celle des libertins, le Boulevard, et les passes d’armes brillantes de la « conversation » et du « monde ». Si c’était là l’ordre organique de la France nous serions contre lui pour un ordre vrai. Mais l’ordre français est l’ordre tout court. Nous n’avons donc aucun regret pour ce qui meurt.

 

Ainsi, le monde libéral s’éloigne doublement : déjà, nous l’avions de longtemps quitté et nous le combattions, parce que tout, en lui, nous répugnait. Aujourd’hui qu’il disparaît du nombre des valeurs vivantes, nous n’aurons plus à le combattre : nous voici quittes, par sa mort, grosse de notre victoire.

 

Et seul, semble-t-il, le monde communiste se dresse en face de nous. L'adhésion de M. André Gide, celle de M. Ramon Fernandez, le manifeste des Intellectuels paru à Europe puis à la N.R.F., tout cela porte aujourd'hui le débat sur un plan nouveau.

 

Jusqu'hier, le communisme pouvait d'abord paraître seulement le dernier mot de la démocratie. Comme elle, il prêchait ce que M. Daniel-Rops appelle justement l'idéal de la satisfaction. A son image, il exaltait les valeurs populaires, et c'était au peuple qu'il promettait le pouvoir : la bourgeoisie l'ayant seule détenu jusqu'alors, le prolétariat devait réaliser enfin une résolution depuis si longtemps promise. Elle ne donnerait pas uniquement un pouvoir politique, mais la domination des biens. Et c'était là, en somme, que se résumait le débat pour beaucoup. Nous ne nions pas qu'il y soit encore pour certains. Cependant un tel stade est amplement dépassé.

 

Cette nouvelle répartition des biens, dont le communisme faisait son tremplin, le centenaire récent du marquis de La Tour du Pin a permis de montrer qu'elle était dans l'esprit de tout ce qui pensait logiquement et parlait sincèrement chez les chrétiens et les hommes d'ordre (2). Une notion plus nette des conditions de la vie humaine, de la continuité nécessaire, de la justice profonde, mettent entre la révolution des biens communiste et la nôtre un large fossé. Mais il est évident désormais que celui-ci laisse du côté communiste la révolution où il y a le moins de justice, le moins de charité, le moins d'amour. Ce n'est pas pour les prolétaires qu'il faut faire une révolution. Ce n’est pas pour que la production géante serve le mythe prolétarien au lieu du mythe capitaliste… et cependant c’est le point où, en fait, s’est fixé l’idéal communiste.

 

Nous accusons donc le communisme de faire une révolution insuffisante. M.André Gide et ses amis ont conscience que l’idéal de jouissance hier proposé est insuffisant pour la grandeur humaine. Ce qu’ils nous offrent aujourd’hui est plus que cela : un héroïsme, disent-ils, une morale, une spiritualité, un ordre.

 

Quel témoignage ! Il est donc aujourd’hui avéré que la satisfaction de soi-même n’épuise pas les virtualités humaines. Tout le monde contre lequel une poignée de chrétiens a été seule à lutter pendant des siècles s’écroule d’un seul coup. Quelle revanche pour les héros et les saints, quelle victoire pour ceux qui pensaient et osaient dire que « l’homme passe l’homme » et que c’est seulement en la dépassant qu’on réalise pleinement l’humanité.

 

Mais à peine cet idéal reconnu nécessaire, le communisme le trahit. Comme M. Gide avait trahi l'idéal de la sainteté. Et, ainsi que l'expérience de M. Gide, celle du communisme — dont la faillite provient de ce qu'il a méconnu la nature humaine — est une illustration splendide de cette nature. C'est Péguy qui a raison : il nous faut rappeler que les cités charnelles sont le corps de la cité de Dieu, il nous faut retrouver la « double nature ».

 

Car le nouvel héroïsme communiste et le mythe du sacrifice pour le prolétariat peuvent être attirants... Est-ce bien à l'appel de telles valeurs que s'est faite la révolution de 17 ? Est-ce sur elles que s'est réuni le parti communiste français ? Qu'il y ait eu, ici et là, de belles âmes et de grands cœurs, ce n'est pas nous qui le nierons. Mais, il suffit d'ouvrir l'Humanité pour s'en convaincre, le motif des foules communistes est toujours la volonté de se satisfaire. Si M. André Gide croit avoir découvert à Moscou la réponse au besoin d'héroïsme que manifestait la préface de Vol de Nuit, c'est par cette même tragique imposture intérieure qui l'a, toute sa vie, trompé. Nous ne disons pas que les foules communistes soient indignes de l'héroïsme, incapables du sacrifice. Mais nous affirmons qu'on leur offre des buts de vie qui ne peuvent que les rabattre sur le plus bas d'elles-mêmes. C'est ce qu'a fait M. Gide toute sa vie. Comme lui, le communiste refuse de voir qu'il y a dans l'homme une part d'égoïsme déchaîné, une autre qui désire la grandeur du sacrifice. Entre les deux, il faut choisir : le sacrifice ou la satisfaction. Le communisme veut l'un et l'autre à la fois, et c'est la preuve qu'il a bien vu le problème qui nous est posé : nous voulons à la fois être héroïques et satisfaits, grands et humbles. Il n'est donc qu'une solution : c’est de mettre notre gloire dans la reconnaissance de nos limites, c'est de construire notre gloire sur celles-ci, et de triompher parce que nous les aurons dépassées. Mais il faut d'abord les connaître. Le communisme les nie et c’est ce qui le perd. Refusant de voir qu'il faut d'abord vaincre nos égoïsmes, il en vient à donner nos orgueilleuses passions pour fin aux sacrifices qu'il propose. C'est la plus terrible des duperies.

 

Le 6 février, sur la place de la Concorde, il y avait, mélangés, des communistes, des royalistes, des républicains désabusés ; tous vomissaient un monde qu'ils eussent voulu plus grand et plus beau. C'est donc à ce monde qu'il faut tourner le dos, et c'est ce que d'abord le communisme ne fait pas, attaché au plan de la démocratie matérialiste par les buts et les moyens qu'il se propose, par toute sa conception de l'homme. C'est ainsi une fausse morale et un faux héroïsme qu'il nous offre. Et c'est pourquoi nous lui refusons notre audience. Entre lui et nous, c'est un problème métaphysique qui se pose : tant qu'il y aura dans le cœur humain ce désir de grandeur dont le communisme témoigne aujourd'hui justement, — tant que la souffrance et l'amour nous apprendront l'immense heurt des choses contre nos cœurs, — nous saurons que l'être humain n’est pas maître de son destin, nous connaîtrons qu'il est en lui une irréconciliable dualité, et qu'il n'est qu'un héroïsme : celui qui, nous sacrifiant, nous réconcilie avec le plus haut de nous-mêmes.

 

C'est dire que la solution de la crise actuelle n’est pas dans la ligne de 89. Si le monde libéral est dépassé, nous nous étonnons de voir quelques-uns de ceux qui le constatent appeler à leur aide les principes mêmes qui l'ont créé ignoble comme il est. Ce n'est pas un bonheur pour quelques-uns, ce n'est pas un « petit bonheur », comme parlait Nietzsche, que nous attendons aujourd’hui. C'est un très grand bonheur, et universellement promis.

 

C'est dire en même temps que, rejetant la solution communiste comme insuffisante, nous ne nous contenterons pas des solutions bâtardes qu'on commence d'entrevoir à droite.

 

Le courage et l’âme d'un Philippe Henriot, nous les reconnaissons pour nôtres. Nous savons bien qu'au fond — et déjà cela éclate — nous sommes d'accord. Il y a peut-être ainsi dix hommes « de droite » ; un Xavier Vallat, — et, sur un plan différent, nous nous reconnaissons dans cette série d'articles que M. Étienne Gilson vient de donner à Sept, dans les pages de M. Jacques Maritain qui ouvrent et qui ferment Du Régime temporel et de la Liberté. Nous nous reconnaissons bien lorsque nous lisons sous la plume de M. Charles Maurras « qu'il n'est de victoire aussi belle que celle que l'homme remporte sur l'homme ». Mais si l'on nous propose des plans politiques — et surtout ces plans à objectifs limités, de réformes et d'équilibres entre « ce qui est » — nous répondons le même Non qu'au communisme. C'est plus que cela que nous voulons. C'est, sans doute, une nécessaire révolution politique comme c'est une révolution sociale. Mais c'est essentiellement une révolution spirituelle ; rendre à l'homme le sens des fins de sa vie. Et là, capitalisme d'aujourd'hui et communisme de demain sont pareillement inefficaces, qui n'offrent pas à l'homme, en plus d'une réforme des institutions, d'une justice nécessaire, un indispensable sens de la vie.

 

C'est pourquoi nous avons fondé le groupe XXe siècle. On en verra aujourd'hui le programme, et le mois prochain les premiers pas que, Président de « XXe siècle », nous osons dire éclatants.

 

(1) La Révolution mondiale et la Vie de l’Esprit.

(2) Il faut y joindre deux beaux livres qui paraissent au moment où nous mettons sous presse : La France veut un chef de Georges Coquille, et Demain la France par R. Francis, P. Maxence et Thierry Maulnier. Nous en parlerons dans notre prochain numéro.

 

Manifeste du groupe du « XXe Siècle »

 

Nous ne croyons pas qu'un monde nouveau ait commencé le 6 février ; mais ce jour-là ont éclaté les conséquences d'un état de fait depuis longtemps établi. Ceux qui signent ces lignes le dénoncent depuis qu'ils tiennent une plume. Aussi est-ce avec joie qu'ils voient s'écrouler sous leurs yeux les idéologies démocratique, individualiste et matérialiste.

 

ANTIDEMOCRATES, nous dénonçons l’absurdité d'un régime fondé sur le nombre, dont la nature exclut toute liberté d'esprit et toute opinion délibérée.

 

Gardiens des véritables libertés, nous savons qu'elles exigent d'être protégées par l'ordre politique.

 

Délibérer, pour éclairer, est le fait de tous. Prévoir, pour gouverner, est celui d'un seul ; mais c'est dans le respect des libertés d'en bas que l'autorité trouve sa justification.

 

ANTICAPITALISTES, nous constatons l'immense misère de l'homme d’aujourd'hui. Jamais, cependant, il n'avait atteint une telle perfection dans la connaissance des phénomènes, ni une telle puissance dans l'utilisation des forces matérielles.

 

Pareille contradiction rend évidente la faillite du régime capitaliste : fondé sur le lucre, il meurt de son mépris des hommes, qu'il prétendait asservir par la haute banque, la spéculation, les sociétés anonymes, le prêt à intérêt, la rationalisation.

 

Nous proposons le seul remède : Une économie disciplinée par la corporation et rendant leur place légitime au travail créateur et à la responsabilité sociale.

 

SPIRITUALISTES, nous voyons dans l'universalité de la crise présente le signe qu'il lui faut un remède essentiel : rendre à l’homme son véritable destin qui est spirituel.

 

C'est dans la mesure où il a perdu conscience de sa double nature que l'homme a souffert. C'est elle que nous retrouvons aujourd'hui : chair, solidarité de la nature et des autres hommes ; esprit qui, plus que l'intelligence, est l'âme éternelle.

 

L'homme a besoin d'un ordre qui, répondant à cette double condition, puisse être servi avec joie.

 

Nous désignons les conditions d'une telle renaissance :

 

POLITIQUE, c'est, en France, la Monarchie ;

SOCIALE, c'est la soumission de la vie économique au bien commun ;

SPIRITUELLE, c'est un ordre qui, étant humain est vrai pour tout homme, étant vrai est chrétien pour le chrétien.

XXe SIÈCLE, qui ne vous convie pas à une action bruyante, mais à créer un état d'esprit, tient une permanence les 1er et 3e mercredis de chaque mois, de 17h. ½ à 19 h., Café de la Mairie du 6e, place Saint-Sulpice (1er étage). Vous y êtes cordialement invité. Adresser toute la correspondance à Jean de Fabrègues, président du Groupe « XXe siècle », 7, rue Servandoni Paris, 6e.