Gide a toujours tenu en grande estime la poésie d’Emmanuel Signoret (1872-1900). C’est donc autant par admiration que par désir d’aider sa jeune veuve que Gide propose à Alfred Vallette en 1907 de publier les œuvres complètes du poète au Mercure de France. Dans la préface qu’il écrit en janvier 1908, Gide fait le rapprochement entre Jammes et Signoret, notant que les deux poètes, aussi dissemblables par ailleurs, s’abreuvent aux sources mêmes de la pureté lyrique.
Cette préface paraît presque simultanément dans
le Mercure de France du 16 mars 1908 sous forme d’article. La
préface a été reprise dans les Essais critiques
édités par Pierre Masson dans la Pléiade, p. 444-450.
1. E. Gaubert, La Lanterne de Diogène
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